Quoi de plus stressant pour un fan que de subir une mort subite en prolongation lors d’une série éliminatoire ? Alors imaginez quand les heures supplémentaires se multiplient jusqu’au bout de la nuit ! C’est exactement ce qu’ont vécu les 9’600 spectateurs présents à la Vaudoise Aréna mercredi 3 avril lors de l’acte II de la demi-finale des barrages entre Lausanne et Fribourg-Gottéron.
En tant que passionné de hockey et adepte parfaitement neutre, c’est le match le plus fou que j’ai eu la chance de vivre sur place en 2024. Ces rencontres marathons sont des expériences uniques à vivre.
Plus les minutes passaient, plus les comportements des supporters différaient. Certains étaient plus tendus que jamais et vivaient chaque demi-chance avec une ferveur ou une peur démesurée. D’autres ont sorti leur téléphone pour consulter les horaires des derniers trains. Quelques-uns sont même partis. Finalement, il y avait ceux qui ne voulaient qu’une chose : que le match se termine, quel que soit le vainqueur.
Ce scénario est écrit une fois par play-off et vous avez toujours besoin d’un héros pour mettre fin à cette histoire sans fin. A 00h39, c’est Jason Fuchs qui assume ce rôle en libérant le LHC et l’arène vaudoise.
Grâce ou à cause de la dramaturgie inhérente à ces extensions illimitées, le public présent dans l’enceinte vaudoise se souviendra très longtemps de cette partie. D’autant qu’il a constitué un tournant dans cette série.
