Le gardien de l’équipe de France signe à Montpellier en 1995. Joueur cérébral et solitaire, il s’intègre au point de devenir directeur adjoint du centre de formation. Avant de disparaître trop brutalement en 2020.
Notre numéro spécial de 84 pages
Condenser un demi-siècle d’histoire en 84 pages. C’est le défi relevé par la rédaction sportive de Midi Libre dans ce numéro spécial sur les 50 ans du MHSC. Disponible en kiosque le 11 décembre pour seulement 5 euros, ce magazine sur papier glacé vous fera revivre les grands moments de l’histoire du club montpelliérain à travers nos « 50 » qui ont fait le MHSC. Joueurs, entraîneurs et bâtisseurs, évidemment, à commencer par cette « Saga Nicollin », racontée par Laurent et Colette, l’épouse de feu Loulou. Un hors-série rempli d’anecdotes et de photos inédites avec un entretien exclusif avec Olivier Giroud.
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Bruno Martini et Montpellier sont le mariage de l’eau et du feu. En 1995, lorsque le gardien international (31 sélections) s’exile à Auxerre, le cœur brisé et le genou mâché, La Paillade voit le crépuscule de ses années canailles.
Cérébral, solitaire et joueur d’échecs, Martini ne parle que de ce qu’il connaît. Montpellier épouse plus que jamais les humeurs de Loulou, vit à l’instinct, multiplie les coups de poker, frappe à la belote et raconte des histoires incroyables, pleines de mauvaise foi.
Homme cartésien et pointilleux
“Bruno, consciencieux et minutieux, a été surpris par certaines choses”» euphémise Pascal Baills, l’un des souvenirs de Montpellier.
Pour son premier match européen avec Montpellier, contre le Sporting Portugal de Lisbonne (1-1, 1-0) en septembre 1996, Loulou fait appel à un magicien et oblige son équipe à porter des maillots jaunes, vecteurs d’« ondes positives ». Pari perdu.
Directeur adjoint du centre de formation
Bruno Martini vit le cauchemar du Vélodrome (5-4) contre l’OM avant de terminer un soir sa carrière de joueur par une défaite à Monaco. Entraîneur des gardiens de l’équipe de France, cet homme cartésien, pointilleux et précis, met en place le diplôme d’entraîneur de gardien. Oeuvre d’ombre d’un homme au tempérament aussi sérieux que sa voix.
Victime d’un accident vasculaire cérébral en 2020
De retour à Montpellier en 2013, comme directeur adjoint du centre de formation, il a vécu une expérience du banc de touche aux côtés de Pascal Baills. Une pause douloureuse d’un mois pour cet homme attentionné et en proie à un stress traumatique.
Le 12 octobre 2020, Bruno Martini est victime d’un accident vasculaire cérébral à Grammont. Sur le terrain d’une passion sans faille. Ni Jonathan Llorente ni Pascal Baills ne parviennent à le réanimer. Il est décédé une semaine plus tard. Et plonge tout le club héraultais dans une tristesse silencieuse.
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