Dans une situation désespérée, le Montois n’a trouvé d’autre solution que d’attaquer en justice son concessionnaire qui ne voulait pas entendre parler d’un remplacement non pas du moteur, mais du véhicule. “Malgré les experts que j’ai engagés qui ont attesté du problème, rien n’y fait, le constructeur ne voulait rien entendre donc je n’avais pas le choix. Cela a entraîné des dizaines de milliers d’euros de frais de justice, de procédure et d’expertise, de ma poche mais aussi de celle de mon assureur qui heureusement me protège très bien juridiquement et qui me suit. Pendant plusieurs années, j’ai également été obligé de louer un autre véhicule car je n’osais plus trop conduire ma voiture..»
La situation actuelle est désespérée pour Karim. “Je possède toujours mon véhicule qui affiche désormais 200 000 km au compteur, mais le bruit est toujours présent. De plus, le moteur ayant été remplacé, je ne peux plus le revendre à un garage et, comme le bruit est toujours présent, je ne peux pas non plus le revendre à un particulier. Ma seule solution est que le constructeur reconnaisse le problème et accepte de remplacer mon véhicule..»
Ce vendredi, le tribunal des entreprises de Mons, sur la base de l’expertise ordonnée par Karim, a désigné un nouvel expert qui sera chargé de déterminer avec précision le problème de sa voiture. “J’espère vraiment que cela finira par réussir. Car cette situation, en plus de me coûter de l’argent, m’a causé beaucoup de stress. Un stress dont j’aurais surmonté.»
Le rapport de l’expert devrait arriver dans les prochains mois, d’ici le printemps, entre les mains du juge.