L’année 2024 restera indéfiniment liée aux Jeux de Paris. Quatre mois après la fin des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, le souvenir de cet été enchanté reste intact. Entre les succès des représentants français, les moments suspendus dans les tribunes ou dans les rues de Paris en passant par la ferveur populaire, franceinfo : sport vous propose de revivre une sélection des plus beaux moments.
L’ascension supersonique du « Roi Léon » au 200 m papillon
Après avoir remporté l’or quelques instants plus tôt au 200 m brasse, Léon Marchand a enflammé l’arène. Paris La Défense Arena (Nanterre) sur 200 m papillon où il a réalisé une fantastique remontée sur le Hongrois Kristof Milak, en tête pendant les trois quarts de la course, mercredi 31 juillet. Le nageur toulousain glane alors ses deuxième et troisième médailles d’or sur le même jour.
La danse de la joie pour le Golden Rugby Sevens
Ils ont lancé les festivités de la meilleure des manières. Emmenés par Antoine Dupont au sommet de son art, les Bleus du 7 ont remporté la première médaille d’or de la délégation française, la première de leur histoire, samedi 27 juillet dernier, face aux doubles tenants du titre Fidji (28-7). Avec en prime une danse et une communion avec le public au Stade de France.
Les larmes de bonheur d’Aurélie Aubert en boccia
Comme Léon Marchand, Aurélie Aubert a emmené tous les Français avec elle. La jeune femme de 27 ans a remporté la première médaille tricolore de l’histoire du boccia, depuis l’introduction de la discipline au programme paralympique en 1984. Depuis lundi 2 septembre, elle est devenue l’une des athlètes phares de ces Jeux de Paris 2024.
Montmartre digne de l’ambiance des grands cols du Tour de France
L’atmosphère y était indescriptible. Le temps d’une journée, la Butte Montmartre s’est transformée en col alpin lors la course olympique sur route. Pour couronner le tout, l’épreuve a sacré le Belge Remco Evenepoel, déjà champion olympique quelques jours plus tôt sur le contre-la-montre, et a vu briller deux coureurs français.Valentin Madouas et Chistophe Laporte, respectivement en argent et en bronze samedi 3 août.
Charles Noakes, l’or à tomber
L’or au bout de la raquette. Invité surprise de la finale, Charles Noakes a vécu la meilleure partie de sa vie, lundi 2 septembre 2024, en décrochant l’or paralympique en parabadminton. Dans son explosion de joie, il est tombé en travers, torse nu, sur le terrain de l’Adidas Arena et sous les acclamations d’un public complètement enthousiaste.
La vasque olympique et son envol magique à la tombée de la nuit
C’est l’une des images déterminantes des Jeux. Le judoka Teddy Riner et l’ancienne athlète Marie-José Pérec, derniers porteurs de la flamme lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques vendredi 26 juillet, ont enflammé la vasque olympique. La magie s’est ensuite poursuivie, chaque soir, dans le jardin des Tuileries, où des milliers de personnes se sont rassemblées pour assistez à son décollage.
La « manie Lebrun » plus forte que jamais
La France n’a jamais été aussi enthousiasmée par le « ping ». Derrière les frères Alexis et Félix Lebrun, il y a tout un pays qui a exulté au fil des journées à l’Arena Paris Sud. Après le bronze remporté en simple par Félix dimanche 4 août, le benjamin de la fratrie a guidé, cinq jours plus tard, l’équipe de France vers une deuxième médaille de bronze par équipes. Historique.
La reine Simone Biles a brillé
Après avoir été contrainte d’abandonner plusieurs épreuves aux Jeux de Tokyo en 2021 en raison de problèmes de santé, Simone Biles a retrouvé la lumière à Paris 2024. Parmi ses quatre nouvelles médailles, la gymnaste américaine a remporté trois d’or (compétition par équipes, concours général et saut de cheval). et un en argent pour l’épreuve d’exercices au sol.
L’équipe de France de cécifoot illumine la Tour Eiffel
Ils ont pris leur revanche aux Jeux de Tokyo, où ils ont terminé derniers. A domicile, les Bleus, emmenés par un étincelant Frédéric Villeroux, ont battu les Argentins (1-1, 3-2 aux t.a.b), champions du monde en titre, samedi 7 septembre, au pied de la Tour Eiffel. Ils signent ainsi un exploit de taille en remportant la première médaille d’or de leur histoire.
Le sort des judokas français scellé par la roulette
La journée du samedi 3 août a mal commencé pour les judokas français dans l’épreuve par équipes, menés 3-1 par les Japonais. La remontée est amorcée par Joan-Benjamin Gaba puis Clarisse Agbegnenou. Le coup final est finalement porté par Teddy Riner, dont la catégorie (+90 kg) a été tirée au sort pour le combat décisif, au grand désarroi de leurs adversaires qui, comme à Tokyo, trois ans plus tôt, ont raté la première place face aux Bleus.
L’épée des femmes écrit son histoire
Jamais une Française n’avait remporté le titre en sabre individuel aux Jeux Olympiques. Manon Apithy-Brunet y a remédié lundi 29 juillet. L’escrimeuse s’est imposée au Grand Palais contre elle sa compatriote Sara Balzer, médaillée d’argent. Manon Apithy-Brunet ajoute ainsi l’or olympique qui lui manquait encore, après avoir a remporté le bronze individuel et l’argent par équipe aux Jeux de Tokyo en 2021.
Trois fois plus d’émotion en BMX
À eux deux, ils ont marqué l’histoire de leur discipline et des Jeux Olympiques. À Saint-Quentin-en-Yvelines stadium, Joris Daudet, Sylvain André et Romain Mahieu ont offert 30 secondes de purs frissons aux spectateurs présents samedi 3 août en remportant respectivement l’or, l’argent et le bronze.
Le Stade de France transformé en club électro
Une fin en grande pompe. Après plusieurs tablées et discours solennels, le Stade de France, qui accueillait dimanche 8 septembre la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques, s’est transformé en discothèque géante, avec, dans son antre, une vingtaine de grands noms de la « French Touch ». Pour conclure la soirée, Martin Solveig a lancé un mix final, entouré de nombreux athlètes français sur scène.
« L’archer sans bras » obtient son premier titre
Matt Stutzman détient son premier titre paralympique. Pour sa quatrième participation, l’archer de 41 ans, né sans armes, a réalisé un quasi-sans-faute face aux Chinois. Ai Xin Liangréalisant 14 clichés parfaits sur 15 possibles, dimanche 1er septembre. L’Américain, qui manipule la voûte plantaire avec ses pieds et le bas de sa tête, est devenu une figure du mouvement paralympique depuis sa première participation aux Jeux de Londres en 2012.
Kauli Vaast dompte la légendaire vague Teahupo’o
Même à plus de 15 000 kilomètres de la métropole, Kauli Vaast ne laisse personne indifférent. Le Tahitien, qui connaît par cœur la mythique vague de Teahupo’o (Tahiti), a su dompter, mardi 6 août, cet élément estival naturel et capricieux pour remporter le premier titre olympique de surf pour la France, pour la deuxième participation de l’épreuve. événement aux Jeux olympiques.
Cassandre Beaugrand in Majesty at the Invalides
Le triathlète français a répondu aux attentes dans le meilleur des cas. Devant les Invalides, sur le pont Alexandre III, Cassandre Beaugrand a hissé la bannière de la gagnante, mercredi 31 juillet 2024, pour remporter son premier titre olympique. Après avoir talonné les leaders dans les épreuves de natation libre et de cyclisme, elle a fait la différence dans le 10 km de course à pied, sa spécialité.
Les volleyeurs français dans le cercle très fermé des nations doublement dorées
Avant elle, seuls la Russie (ex-URSS), les États-Unis et le Brésil avaient remporté deux fois l’or olympique. A Paris 2024, les volleyeurs français ont donc rejoint ce club « très sélect » contre la Pologne. Ils conservent même leur titre, acquis à Tokyo trois ans plus tôt, comme l’avaient fait l’URSS en 1964 et 1968, et les Etats-Unis en 1984 et 1988.
Armand Duplantis, toujours plus haut, toujours plus Mondo
Le Suédois n’a pas seulement remporté l’or au saut à la perche au Stade de France. Il a également établi le record du monde avec un saut à 6,25 m, pour lequel il détenait déjà le précédent record (6,24 m). Comme si cela ne suffisait pas, il avait déjà effacé des tablettes, un peu plus tôt dans la compétition, le record olympique du Brésilien Thiago Braz (6,03 m), avec une barre à 6,10 m.
Le « don de Dieu » de Gabriel dos Santos Araujo
« Un don de Dieu », comment Ineida Magda dos Santos, la mère du paranageur Gabriel dos Santos Araujo, parle du grand talent de son fils. Le Brésilien, porte-drapeau de sa délégation, né sans armes, avec une atrophie des membres inférieurs, remporté à Paris avec trois titres paralympiques dans la catégorie S2 (200 m nage libre, 50 m dos et 100 m dos). Ses ondulations et son avance face aux adversaires n’ont laissé personne indifférent.