Le métier de directeur général d’une équipe professionnelle est un métier permanent. Kent Hughes doit toujours être à l’écoute de ce qui se passe dans la LNH et des besoins de son équipe afin de bâtir la meilleure formation possible.
Un aspect moins agréable de son travail consiste à décider s’il faut laisser partir certains joueurs, surtout lorsque de jeunes espoirs sont prêts à travailler dans un grand club.
Les joueurs aiment David Savard, Joël Armia et Christian Dvorák pourraient tous être échangés avant la date limite des échanges afin de maximiser leur valeur, mais aussi de faire de la place à d’autres joueurs.
D’un autre côté, une reconstruction ne signifie pas n’avoir que des jeunes dans l’équipe. Il faut maintenir un équilibre et s’assurer d’avoir de bons vétérans.
Un joueur qui fera penser au directeur général du Canadien Jake Evans. Au fil des années, il s’est imposé comme un 4ème pôle du luxe. C’est un joueur responsable des deux côtés de la glace, il excelle en désavantage numérique et il récolte ses 25-30 points.
Cette saison, il est particulièrement impressionnant et en 33 matchs, il compte déjà 19 points !
À 28 ans, il deviendra joueur autonome sans compensation l’été prochain et du côté de Hughes, il faudra réfléchir à savoir si on le gardera à Montréal pour encore plusieurs saisons.
Si le GM compte lui proposer une prolongation de contrat, pour le moment il est serein. En effet, comme le rapporte Éric EngelsEvans a admis dans une interview que c’était le silence radio pour le moment.
Jake Evans, interrogé sur les négociations contractuelles, a déclaré : « Toujours des grillons ».
Il faut croire que cela pourrait bientôt changer.
Même avec l’arrivée de jeunes centres prometteurs, son rôle est généralement rempli par un vétéran, et sa valeur pour le Canadien est évidente.
Une chose est sûre, il faudra plus d’un contrat de deux ans pour garder Evans à Montréal. s’il continue sa bonne saison, il sait très bien qu’il pourrait obtenir 4 à 5 ans sur le marché libre.