“C’était génial de voir les Dogues se donner à 100% de cette façon”

“C’était génial de voir les Dogues se donner à 100% de cette façon”
“C’était génial de voir les Dogues se donner à 100% de cette façon”

Dans cette section, Le Petit Lille donne la parole aux supporters du LOSC à la fin de chacun de ses matches. Cette fois, trois d’entre eux ont été mis en cause suite au match nul (1-1) enregistré à Marseille ce samedi.

Dans une semaine mouvementée et ponctuée de chocs, le LOSC a conclu son année civile en Ligue 1 face à Marseille où un match nul a été enregistré (1-1) grâce à un but tardif de Bafodé Diakité (87e). Il n’y a pas eu de gagnant, mais ce match a été intense dans tous les domaines, jusqu’au débriefing des fans.

Ce nul a été commenté par Laurent, Clément et Patrick, trois supporters interrogés à froid, plus d’un jour après le coup de sifflet final. Leurs propos sont l’occasion de revenir une dernière fois sur le match récemment disputé, mais sous un angle différent de ce qu’on peut traditionnellement voir dans la presse locale et française. On y va!

Une question de ressenti

Dans le cadre de la quinzième journée de Ligue 1 McDonald’s, le LOSC se retrouvait face à l’Olympique de Marseille au cœur de l’Orange Vélodrome. Cette opposition a été marquée par un rythme intense, des décisions arbitrales contestées et des buts, dont celui inscrit en toute fin de match par Bafodé Diakité (87e). Cette réalisation salvatrice a permis aux Dogues d’arracher un point au nul. Cette unité n’était pas suffisante pour satisfaire
Patrick : «C’était un sacré matchil respire pour commencer. J’avais le sentiment que le plan mis en place était très risqué, mais parfait pour cette opposition. Je ne suis pas le meilleur tacticien, il faut bien l’admettre, mais l’OM semblait tellement gêné que cela ne pouvait être qu’une évidence. Mais il y avait beaucoup de frustration et ça faisait longtemps que je n’étais pas aussi en colère contre notre inefficacité. Quand je repense aux trois occasions claires… Heureusement l’état d’esprit était bon. Pourtant, je ne peux m’empêcher d’être déçu. Nous avions tout pour gagner ce match. Les opportunités, le talent, tout. C’est dommage »il regrette.

Surpris par les paroles prononcées, Clément
parle. Il se veut moins exigeant et plus compréhensif avec les Dogues, dont il a apprécié les visages samedi dernier :
« C’était un très bon match et j’ai été ravi du contenu proposé malgré le fait que nous avons joué un gros match moins de 72 heures auparavant.il est satisfait. Il y a une vraie force collective cette saison et une belle gestion d’équipe de la part de Genesio et de son staff. Malgré les changements opérés (6), l’équipe n’a pas faiblipoursuit-il, avant de se qualifier. Le gros regret reste la finition. C’était un jour de congé. Je l’attribue à la fraîcheur physique et mentale due à l’accumulation de matchs. Néanmoins,
l’équipe n’a pas lâché et a réussi à revenir au score en fin de seconde période et cela a été vraiment mérité tout au long du match. Il ne faut pas non plus oublier que Marseille compte deux balles de break dont une frappe sur le poteau.
rappelle Clément pour conclure.

Loin des analyses, Laurent laissez simplement son cœur parler. Nous avons donc été obligés de l’isoler :
« Quand j’ai vu notre schéma et notre façon de jouer, j’ai repensé au match insipide que nous avons eu au Vélodrome l’année dernière, où même Fonseca avait donné la priorité à la solidité avant toute autre chose. . Là, à Marseille, le LOSC a été conquérant, affamé et a tout donné dès la première minute. En voyant ça, je me suis senti fieril confie.
C’était beau de les voir se donner à 100% de cette façonmême si l’efficacité n’était pas au rendez-vous. Bizarrement, le résultat est venu après. Même si j’étais frustré par le but de Marseille, j’étais convaincu qu’ils reviendraient. Ils ne pouvaient pas être battus après une telle explosion d’énergie. Quand Bafo’ a égalisé, je pense que j’étais content pour eux au débutavant d’être pour le club, pour le classement, pour nous. Ils étaient heureux et c’était tout simplement beau à voir”lâche-toi comme ça
Laurentfier des Mastiffs, fier d’être un Mastiff.

Un point gagné ou deux points perdus ?

Il vaut mieux perdre une fois puis gagner que d’accumuler deux nuls, c’est mathématique, mais pas toujours vrai. La direction du vent ne change pas et le positif est toujours du côté de Laurent : « C’est clairement un point gagné !s’exclame-t-il en prenant les devants.
Je ne vois pas comment on peut dire le contraire à Marseille, un endroit où il est toujours difficile d’obtenir un bon résultat. Il faut retenir tout le contexte autour du match, comme l’a fait Clément, et avec si peu de repos, avec l’enchaînement des matches, prendre un point, c’est une très bonne chose.il se félicite. Le dernier s’inscrit également dans la même perspective : « Je pense toujours qu’un point à l’extérieur n’est jamais un mauvais résultat, surtout quand on parvient à se remettre sur les rails. Cela nous permet aussi de garder Marseille à portée de tir et c’est très très bien pour la suite de la saison. […] Personnellement, je suis satisfait de ce point du tirage, encore plus quand on voit les autres résultats »continue ainsi
Clément.

De son côté, Patrick rumine : «Je vais être honnête. De mon point de vue, avec le scénario de la rencontre, ce sont deux points perdusil s’énerve encore plus suite aux réponses de ses deux amis. Nous avons bien vu que nous avions les moyens de prendre les devants, de gagner, et ne pas le faire est une déception.insiste-t-il. Ces points étaient à notre portée. Quand on regarde nos matches, il n’y en a que quelques-uns durant lesquels nous avons été dominés ou sans inspiration. Là, on méritait de prendre les trois points, pas un seul, donc c’est deux points de perdus. »

L’arbitre au cœur du jeu

Au coup de sifflet final, Willy Delajod, arbitre du match, a été contraint de sortir sous escorte, hué et sifflé de toutes parts au sein de l’Orange Vélodrome pour des décisions jugées erronées. Patrickqui conserve la parole, souhaite balayer tout cela de côté. Le partisan est frontal : « Il faut arrêter avec ces débats puérils. A À partir du moment où ce n’est pas clair dans un sens ou dans l’autre, il n’y a pas de débat. Les Marseillais ont été dominés dans tous les secteurs du jeu, à l’exception d’une dizaine de minutes en seconde période et ils cherchent simplement des excuses pour ne pas se regarder dans le miroir et se rendre compte qu’ils ne sont pas au niveau d’une équipe qui est épuisé par l’enchaînement des matches. Je les comprends, ça doit être dur à accepter”il a fini par rire.

Laurent continue. De nature plus apaisée, il souhaite apaiser les tensions : « J’ai du mal avec les proportions que tout cela a pris, quand on voit qu’un homme se retrouve sous un flot d’insultes ou que sa situation professionnelle, en dehors du monde de l’arbitrage, est fragilisée par un simple match de football. je trouve ça complètement fouil fustige. Je pense qu’il aurait pu y avoir un ou plusieurs penaltys sifflés. Je pense autant au contact avec Hojbjerg qu’à celui avec Haraldsson. Je trouve que les deux cas auraient pu donner lieu à une sanction, mais dans les deux cas c’est loin d’être indiscutable. Les deux cas auraient pu se dérouler dans un sens ou dans l’autre. C’est surtout la frustration du scénario qui parle, et c’est clairement regrettable.»répond-il à Patrick, entre compréhension et rappel des limites à ne pas franchir.

De son côté, Clément cherche plutôt à trouver des solutions au problème souligné par son ami :
« L’arbitrage est vraiment un rôle difficile et, en tant que tel,
Ce serait vraiment bien si la sonorisation était mise en place. Il faudrait aussi inviter les arbitres à venir expliquer aux micros des journalistes les décisions qui sont débattues en fin de match. Je trouve que cela ne peut qu’apporter des choses positives et beaucoup moins de tensions par rapport à leur travail”
recommande-t-il pour les derniers mots.

 
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