Laveuse gratuite | Un seul espoir du CH au Mondial junior : pas de quoi paniquer

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Rasmus Bergqvist sera sous pression, le pauvre. Il sera le seul représentant de l’organisation canadienne au Championnat mondial de hockey junior. Levez la main, ceux qui, ce matin, entendent ce nom pour la première fois…

Ce défenseur gaucher était le dernier choix du Canadien lors du dernier repêchage, à 224e rang. Le CH l’a repêché à 19 ans, après avoir été écarté lors de sa première année d’admissibilité en 2023. Même s’il a disputé 21 matchs dans la Ligue numéro un suédoise (SHL) avant d’être rétrogradé dans les rangs juniors récemment, Bergqvist est susceptible de jouer un rôle de septième défenseur pendant le tournoi.

Un seul espoir du Canadien ou moins à ce Championnat du monde junior, ça ne s’est pas vu au 21ee siècle. On pourrait même se demander si cela s’est déjà produit à l’ère moderne. Mais cet état de fait ne signifie évidemment pas un manque d’espoir pour le Canadien.

Le premier choix de l’équipe en 2024, au cinquième rang, Ivan Demidov, est russe, et ce pays déchiré par la guerre est banni du tournoi. Le premier choix de l’équipe en 2023, également cinquième au classement général, David Reinbacher, est né en octobre 2004, il vient donc d’avoir 20 ans et n’est plus éligible pour le tournoi. Son pays, l’Autriche, n’y participe pas de toute façon.

L’autre choix de première ronde des deux dernières années, à 21 anse En 2024, Michael Hage, a été écarté de l’équipe canadienne – malgré ses 18 points en 15 matchs à l’Université du Michigan – comme la plupart des joueurs de 18 ans de sa cuvée. Beckett Sennecke, à 3 anse rang de choix, Tij Iginla (6e), les défenseurs Carter Yakemchuk (7e) et Zayne Parekh (9e) and center Sacha Boisvert (18e) ont également été ignorés.

Le meilleur espoir du Canadien devant le but, Jacob Fowler, se retrouve dans une situation similaire à celle de David Reinbacher. Il est né en novembre, il vient donc d’avoir 20 ans. Il a participé au tournoi l’année dernière et y a brillé.

Le paradoxe est donc significatif. Le CH n’a jamais eu autant d’espoirs de qualité au cours des dernières décennies, incluant des jeunes de 23 ans ou moins déjà à l’entraînement, mais n’a jamais été aussi mal représenté à ce Championnat du monde junior.

Mais le nombre d’espoirs à ce championnat n’a pas d’importance. Le Canadien comptait six représentants en 2012 : Sven Andrighetto, Sebastian Collberg, Nathan Beaulieu, Daniel Prybil, Jarred Tinordi et Brendan Gallagher. Combien ont aidé l’équipe par la suite ? Juste un, Gallagher.

Même scénario l’année suivante. Andrighetto était de retour pour la Suisse et Collberg pour la Suède, rejoints par Jacob de la Rose, Artturi Lehkonen, Martin Reway et Alex Galchenyuk. Lehkonen est devenu un solide joueur de la LNH. Galchenyuk a fait rêver pendant quelques saisons avant de voir sa carrière dérailler.

Ils étaient huit en 2019, un record : Ryan Poehling et Cayden Primeau (États-Unis), Alexander Romanov (Russie), Nick Suzuki et Josh Brook (Canada), Jacob Olofsson (Suède), Jesse Ylönen et Joni Ikonen (Finlande).

On s’est permis de rêver pendant un moment, notamment avec les performances de Poehling, nommé MVP du tournoi, la domination de Primeau et le titre de défenseur par excellence accordé à Romanov.

Poehling a été largué à Pittsburgh quelques années plus tard sans que le Canadien n’obtienne quoi que ce soit en retour. Il a trouvé une place au centre du quatrième trio à Philadelphie. Romanov a conservé une bonne valeur. Il a été échangé aux Islanders le 13e choix, puis passé aux Blackhawks pour Kirby Dach. Il n’est pas responsable de ses déboires et poursuit sa carrière au sein du top 4 des Insulaires.

Trois de ces huit joueurs, Olofsson, Brook et Ikonen (blessés à l’aube du tournoi) n’ont pas disputé le moindre match dans la LNH. Ylönen a survécu sur le quatrième trio à Montréal l’an dernier. Il évolue dans la Ligue américaine cette saison, à 25 ans, dans l’organisation du Lightning.

Ironiquement, le meilleur du lot était Suzuki, mais limité à un rôle obscur sur l’aile au sein de l’équipe canadienne. Morgan Frost, Maxime Comtois, Cody Glass et Brett Leason ont mené l’attaque. Comme quoi…

En l’absence de Demidov, Hage, Fowler ou Reinbacher, les partisans pourront donc se rabattre sur certains des meilleurs candidats au repêchage 2025 : le centre américain James Hagens, le défenseur canadien Matthew Schaeffer, son coéquipier, l’ailier puissant Porter Martone, ou encore le défenseur droitier américain Logan Hensler.

Citation du jour

PHOTO JEFFREY T. BARNES, PRESSE ASSOCIÉE

Lindy Ruff, entraîneur-chef des Sabres de Buffalo

Je suis presque à court de mots. C’est à moi de régler ça. Je n’ai jamais été confronté à un tel défi. C’est à moi de reconstituer ce groupe et de nous faire renouer avec la victoire.

L’entraîneur-chef des Sabres de Buffalo, Lindy Ruff, 64 ans. Son club n’a pas gagné à ses dix derniers matchs et affronte le Canadien au Centre Bell mardi soir.

 
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