Interrogé par RMC, le joueur français s’est montré circonspect sur les affaires de dopage concernant les deux numéros un mondiaux.
«Je ne crois plus au Père Noël. Interrogé ce dimanche sur les ondes de CMR dans le spectacle Stéphane BrunchAdrian Mannarino n’y est pas allé avec le dos de la cuillère concernant les affaires de dopage qui concernaient Iga Swiatek et Jannik Sinner. “S’il y a ceux qui veulent le croire, ils peuvent le croire. Ce n’est pas vraiment mon truc, a lancé le 66ème joueur mondial. Je suis prêt à leur accorder le bénéfice du doute, mais cela reste très surprenant. Il y a eu deux tests positifs sur les 300 meilleurs mondiaux et ce sont les deux numéros 1. Par inadvertance, vous pouvez prendre le mauvais comprimé ou la mauvaise vitamine, mais c’est surprenant.
Devoir être sur le terrain contre des gars de 20-25 ans, s’ils ne sont pas propres, ça devient compliqué.
Adrien Mannarino.
Partager ces “des doutes», le Français de 36 ans, attendu prochainement au Challenger de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) pour débuter sa saison 2025, a souligné le rôle dans ces enjeux des instances internationales qui «s’est occupé de tout ça pour les faire apparaître comme des athlètes propres et victimes de tout ça. Je me vois chaque matin me réveiller à 36 ans en boitant. Devoir être sur le terrain contre des gars de 20-25 ans, s’ils ne sont pas propres, ça devient compliqué. J’espère pour eux que ce sera le cas”, a-t-il conclu.
Testé positif à deux reprises en mars 2024 au clostebol, un anabolisant, Jannik Sinner a été disculpé par l’ITIA (International Tennis Integrity Agency) alors qu’il risquait quatre ans de suspension. Iga Swiatek, testée positive à la trimétadizine en août, a été suspendue pour un mois.
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