Publié le 8 décembre 2024 à 12h12 / Modifié le 8 décembre 2024 à 16h27
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L’industrie horlogère connaît un déclin généralisé. Mais les effets ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
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La maîtrise des quantités est l’un des critères clés pour soutenir la cyclicité du marché. Surtout dans les moments les plus difficiles.
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La dimension patrimoniale de la marque Patek Philippe est également un argument central. Mais cela ne va pas de soi, c’est le résultat d’une construction lente.
La rencontre avec Thierry Stern était prévue de longue date, elle a donc été maintenue, malgré le climat tendu qui régnait quelques jours après l’explosion d’un deuxième colis piégé visant apparemment des salariés de Patek Philippe. Le président et propriétaire du grand constructeur genevois n’a pas souhaité commenter ces événements. Il a donc anticipé et répondu par mail avant la réunion : « En effet, compte tenu de la triste nouvelle qui nous concerne (colis piégés), nous ne sommes pas en mesure de répondre à d’éventuelles questions. Seul le Ministère public fédéral est habilité à communiquer à ce sujet.» Ce point écarté, la conversation commença la tête libre.
Le - : Commençons par l’état du marché. Les conditions de marché n’ont fait qu’empirer depuis le début de l’année. Quelle est la situation de votre côté ?
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