Quelques heures plus tard, l’homme qui a subi avec succès une opération chirurgicale mardi soir est sorti de l’hôpital. Et il a croisé une équipe de VTM, à qui il a accordé une interview malgré une omoplate et une main droites cassées, une côte cassée, des poumons meurtris et une clavicule luxée. “Je souffre bien plus qu’après la chute au Tour du Pays Basque, il ne s’est pas caché. Je n’ai pas passé une très bonne nuit. Je me suis réveillé à 1 heure du matin et je n’arrivais vraiment pas à dormir. Les médecins ont beaucoup travaillé, notamment sur la clavicule, et il me faudra du - pour récupérer. Pendant le premier mois, je ne pourrai rien faire. Ensuite, nous mesurerons les dégâts…”
Brabançon est ensuite revenu sur les conditions de l’accident qui l’a vu percuter la porte ouverte d’un fourgon de bpost à Oetingen, dans le Brabant flamand. “Cela s’est produit assez rapidement. J’ai entendu la dame de bpost ouvrir la porte. Je pensais avoir réussi à m’éloigner de la voiture, mais j’ai été catapulté de l’autre côté de la route. Ma main et mon épaule ont complètement absorbé le choc. Et une fois l’adrénaline retombée, j’ai tout de suite senti que ça n’allait pas… »
Je suis resté assis au bord de la route pendant 30 ou 40 minutes.
Plusieurs témoins sur place ont confié que le double champion olympique était très “pâle” après sa chute. “J’étais un peu confus, mais heureusement, on m’a donné des sucres rapides. Ensuite, j’ai essayé de contacter ma famille. Oumi n’était pas très loin, mais il y avait une panne sur mon réseau téléphonique à ce moment-là, donc je n’ai pu contacter personne. Heureusement, quelqu’un qui m’a aidé via un autre réseau a réussi à joindre Oumi. Tout cela a pris beaucoup de -. Je suis resté assis là pendant 30 à 40 minutes. Sur une chaise de bar, avec un Coca-Cola offert par le boucher du coin et une couverture sur le dos.
Circonstances, blessures plus graves que prévu et conséquences pour sa saison 2025 : l’hiver de Remco Evenepoel tourne au cauchemar
Comme il l’avait déjà fait dans son message sur les réseaux sociaux, Remco Evenepoel a tenu à ne pas imputer la faute au facteur responsable de l’accident. “Il a tout de suite voulu m’aider et m’a même donné son manteau, terme-à-il. Elle était visiblement bouleversée, mais elle ne faisait que son travail. Dans le service postal, il faut souvent aller vite. C’était un petit moment d’inattention de sa part, un moment malheureux.“
Ce qui fera partie de l’histoire de Remco. Une histoire malheureusement souvent marquée par des chutes depuis le Giro di Lombardia 2020.