Pour le moment, ce Vendée Globe allait à plein régime. Records de distances parcourues dans la descente de l’Atlantique au portant, pas de dégâts majeurs, sauf pour Maxime Sorel et Louis Burton… Mais la course devient plus compliquée pour la flotte avec ces premiers jours dans les mers du Sud. Le leader de la course se heurte à une grosse dépression et les choix tactiques risquent d’être décisifs pour tenter de la contourner.
Statu quo en tête de la course
Pour le moment, Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) and Sébastien Simon (Dubreuil Group), qui a choisi l’option sud-est pour ces premiers jours dans l’Océan Indien, conserve la tête du Vendée Globe. Les deux hommes font face à une violente tempête de sud, alors que leurs poursuivants ont tous choisi une route vers le nord-est.
Comme le troisième homme, Yoann Richomme (Paprec Arkéa), qui rattrape son retard, à 279 milles de Dalin, les poursuivants ont mieux progressé ces dernières heures que le duo de tête. «Je me repositionne pour être placé au Nord-Est de la dépression, ce qui n’est pas forcément la partie la plus facile», explique Richomme. Pour Charlie (Dalin) qui retrouvera probablement le centre de la dépression, cela peut être presque plus simple. »
Pas le - de prendre un bateau en mer
Alors que nous enviions la flotte dans la descente de l’Atlantique, avec des températures agréables et, parfois, une mer d’huile, nous sommes plutôt satisfaits d’être sur notre canapé, avec un peu de chauffage pendant que les skippers se confrontent aux terribles conditions. des mers du Sud. Au cœur de cette tempête, des vagues dépassant les sept mètres étaient attendues, avec 35 nœuds de vent établi (65 km/h) et des rafales de plus de 50 nœuds.
« Sur le Vendée Globe, et même en course au large, on se laisse toujours surprendre car on est dépendant des éléments, on est dépendant de la météo », explique 20 minutes Isabelle Joschke (MACSF), qui va bientôt arriver dans l’enfer des Indiens. Cela vous apprend à vous ouvrir et à vous adapter. C’est cool, il faut prendre et puis quand ça devient dur, il faut se remobiliser et c’est complètement ça qui me plaît. »
Le classement à 7 heures
1. Charlie DallinMacif Santé Prévoyance) à 15 717,96 milles nautiques de l’arrivée
2. Sébastien Simon (Dubreuil Group) 36,88 milles marins du premier
3. Yoann Richomme (Paprec Arkéa) que 279,56 minutes
4. Thomas Ruyant (Vulnérable) que 304,74 min
5. Jérémie Beyou (Charal) à 451,38 nm
Problème de chaussettes pour Damien Seguin
A chacun ses petits malheurs lors de ce Vendée Globe. Pour Damien Seguin (Apicil), c’est une question vestimentaire. Le double médaillé d’or aux Jeux paralympiques d’Athènes et de Rio a mouillé sa chaussette. Alors, comme il n’y a pas de sèche-linge à bord, Seguin l’a posé sur la gaine de ventilation du moteur. « Je suis pieds nus, c’est vrai, je remettrai ma botte quand ma chaussette sera sèche. »
Toute l’actualité du Vendée Globe
Des nouvelles de « Marina Foils »
La vie est douce à bord du bateau 20 minutes sur Régate virtuelle. Depuis le début de la semaine, l’opération de réévaluation est en cours et notre frêle esquive vient d’entrer dans le top 140 000, soit un gain de 300 000 places en quelques jours. Si Montpellier ou Nantes veulent que notre recette remonte un peu au classement de Ligue 1, ils n’hésitent pas à nous contacter.
Contrairement au peloton devant nous, Feuilles de marina a décidé de continuer sa route vers le sud, à l’approche des années 40 rugissantes, avant de repartir vers le Cap de Bonne-Espérance quand il y aura un peu plus de vent. Pour l’instant, le rythme est bon, avec une vitesse moyenne autour de 19 nœuds. Allez, on ne faiblit pas.