Pour le moment, la fédération belge n’a pas encore réservé d’hôtel. “Nous souhaitons des garanties sur la qualité des prestations, comme la présence d’un garage à vélos ou la possibilité de faire venir vos propres cuisiniers. Cela fait plusieurs mois que nous avons précisé nos besoins, mais nous n’avons toujours pas de réponse claire.
Ce n’est pas réaliste d’envoyer 60 ou 70 coureurs et encadrants.
Une chose semble déjà décidée : la délégation qui fera le déplacement sera bien plus réduite que d’habitude. “Il n’est pas réaliste d’envoyer 60 ou 70 coureurs et encadrants, poursuit Nathalie Clauwaert. En ce sens, certaines sélections de jeunes pourraient être réduites. Certains critères devront peut-être être mis en place pour que ceux qui participent jouent un rôle significatif. Je préfère avoir une délégation dans toutes les catégories, mais il est probable qu’on devra réduire certaines sélections en prenant par exemple trois juniors au lieu de six. Et il faut aussi prendre en compte le coût de la vaccination”
Autre option envisagée pour réduire les coûts : raccourcir votre séjour. Kigali est à 1400 mètres d’altitude et il n’y a pas de décalage horaire. Cela pourrait aider. “On pourrait limiter la présence sur place à trois ou quatre jours au lieu de sept ou huit habituellement car il n’y a pas vraiment de besoin d’adaptation”, » admet le directeur du cyclisme belge, une fédération qui doit faire face à la multiplication des championnats européens et mondiaux. Les restrictions budgétaires ont également été nombreuses ces derniers mois (notamment les primes liées aux médailles ont été supprimées). “Nous sommes une fédération saine mais pas riche”Le président Tom Van Damme l’a récemment rappelé.
Tom Van Damme explique pourquoi le cyclisme belge n’a pas choisi Philippe Gilbert comme entraîneur : “Serge Pauwels avait un avantage sur lui”
L’organisation se défend : “Pour une fois, c’est la situation inverse”
Du côté de Golazo, à qui l’UCI (avec l’ASO) a délégué l’organisation des Championnats du Monde, on se défend : “Quand les pays africains viennent en Europe pour rivaliser, c’est la même chose, indique le directeur général Christophe Impens. Car une fois la situation inversée, les fédérations critiquent le fait que les prix des hôtels fluctuent en fonction de l’offre et de la demande, comme partout ailleurs.»
« Nous disposons d’une large gamme d’hôtels, d’appartements et de résidences privées qui répondent aux attentes des fédérations et autres hôtes, en fonction de leurs besoins et de leur budget »indique Nelly Mukazayire, présidente du comité local d’organisation.