Aujourd’hui, même deux ans et demi après le décès de Guy Lafleur, nos pensées et nos prières l’accompagnent, tout comme sa famille et tous ceux qui ressentent profondément la perte de ce géant du hockey.
La mort de Guy Lafleur, le « Démon blond », a marqué non seulement les partisans des Canadiens de Montréal, mais aussi toute une génération de Québécois pour qui il incarnait la passion, l’excellence et l’humanité.
Toutefois, selon les informations rapportées par Maxime Truman, une ombre ternissait l’hommage rendu à Lafleur.
Un responsable de la sécurité ayant travaillé pendant plus de 20 ans au Centre Bell a confié que certains joueurs du Canadien de Montréal sont arrivés à la chapelle funéraire dans un état inadapté, visiblement le lendemain de la veille.
Ce comportement a profondément choqué Geoff Molson, propriétaire du Canadien, qui a exprimé sans détour sa colère et interpellé les joueurs en question. Le message était impitoyable :
“Soit vous vous réveillez et soyez plus subtil avec vos visages gueules de bois, soit vous partez.”
Voici l’extrait. Nous vous prévenons. Vous serez indigné.
Molson, un homme de cœur, a démontré une fois de plus son attachement au patrimoine et aux valeurs de l’organisation.
Bien que les noms des joueurs impliqués n’aient pas été révélés, cette situation soulève des questions quant au respect et à la responsabilité attendus d’une figure aussi importante et légendaire que Guy Lafleur.
Comment peut-on être un joueur du Canadien de Montréal et arriver en deuil de Guy Lafleur complètement défoncé de la veille ?
Martin St-Louis avait néanmoins rappelé la grandeur de Guy Lafleur.
Martin St-Louis, entraîneur-chef du Canadien, a partagé l’impact émotionnel de cette défaite.
« Guy mérite qu’on pense à lui et qu’on le ressente. Il incarnait une énergie unique, et nous devons nous inspirer de son exemple. »
La réponse de certains de ses joueurs ? Sortir la veille comme de vrais animaux, pour ne pas dire comme des « fêtards », se pointer dans une chapelle enflammée les yeux dans la poubelle à graisse et sentant l’alcool à des kilomètres à la ronde.
David Savard a également parlé du patrimoine communautaire de Lafleur :
«C’était plus qu’un joueur de hockey, c’était une personne formidable. Une énorme perte pour nous tous. »
Maxime Truman n’a pas nommé les joueurs en question. Mais force est de constater qu’on parlait des jeunes joueurs du Canadien de Montréal.
Et ceux qui sortaient beaucoup en 2022 (et qui sortaient encore beaucoup) étaient Cole Caufield, Christian Dvorak, Arber Xhekaj et Josh Anderson. Mais soyez prudent. On ne peut pas accuser sans preuve.
Pourtant, il est facile d’imaginer de qui nous parlons ici.
Nous ne reviendrons jamais. On parle de Guy Lafleur.
Que ce soit lors de ses premiers pas au Forum, ses exploits sous l’uniforme du Canadien ou encore sa tournée d’adieu avec les Nordiques, Guy Lafleur a marqué à jamais l’histoire du hockey.
Nous parlons d’une légende qui avait le cœur sur la main, qui était si humble… si humaine.
On se souviendra toujours de ses tirs avec une facilité surnaturelle, de ses cheveux flottant derrière lui sur la glace et de son sourire contagieux.
Mais certains joueurs des Canadiens de Montréal ont quand même décidé d’avoir le culot de se présenter au Centre Bell en pleine effervescence pour honorer cette légende… dans un état lamentable.
On ne parle plus d’honorer une idole. Nous parlons du contraire, c’est-à-dire lui manquer de respect au plus haut degré.
La disparition de Guy Lafleur est un rappel poignant de l’impact qu’une légende peut avoir sur toute une communauté.
Les joueurs du CH auraient dû respecter son dernier souvenir.
Par ses exploits sportifs et son humanité, il a touché le cœur de milliers de personnes, même celles qui ne l’ont jamais vu jouer.
Aujourd’hui, nous lui rendons hommage non seulement en tant qu’athlète, mais également en tant que modèle inspirant.
Avoir de l’alcool dans l’haleine pour lui rendre hommage est tout simplement inacceptable.