La Belgique est également entourée de problèmes

L’équipe de France n’est pas la seule à avoir quelques soucis. La situation n’est pas rose non plus avec son adversaire de lundi prochain. A y regarder de plus près, on peut même parler d’un duel entre deux bêtes blessées en huitièmes de finale de l’Euro. Les hommes de Didier Deschamps sont en proie aux doutes et surveillés par un vestiaire mécontent, les hommes de Domenico Tedesco accumulent eux aussi les problèmes entre un jeu moribond, une confiance fébrile, des individualités en son sein, des blessures et désormais une fracture avec leur public.

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L’image a frappé tout le monde. Après le coup de sifflet final de Belgique-Ukraine (0-0), Kevin de Bruyne s’apprêtait à aller saluer les supporters avant de se retourner et d’emmener tous ses coéquipiers avec lui. Le capitaine des Diables n’a pas apprécié les sifflets contre son équipe. Le sujet a bien sûr fait polémique à travers Quiévrain et a été repris à plusieurs reprises par les médias locaux. Les supporters ont expliqué leur geste dans une lettre ouverte, dénonçant le manque d’envie des joueurs et leur performance ratée.

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Critiques et sifflets

Les jours précédant ce 8ème de finale ont également été occupés par cette vidéo polémique de la sélection dans laquelle Amadou Onana se dit prêt à tacler Mbappé. « mon tibia. » Le message se voulait humoristique mais il a raté et Johan Bakayoko, présent en conférence de presse ce samedi, a été contraint de s’excuser au nom de la fédération. Le sujet a été rapidement évacué mais il s’est ajouté au reste, à l’image du débat sur le niveau de sélection. Il y a de quoi s’inquiéter après les trois matches de poules où la qualification a été arrachée de justesse.

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Avant la compétition, l’heure était à l’enthousiasme. Opposée à la Slovaquie (45e nation FIFA), à la Roumanie (47e) et à l’Ukraine (24e), la Belgique et son statut de 3e meilleure nation aux yeux de la FIFA, visaient la première place de son groupe. La défaite inaugurale contre les Slovaques (1-0) a fait office de cinglant rappel, après une préparation plutôt convaincante (deux victoires contre le Monténégro 2-0, et le Luxembourg 3-0). C’est lors de ce dernier match amical que les premiers nuages ​​se sont accumulés au-dessus des Diables.

Le rayon de soleil après la Roumanie n’a pas duré

Thomas Meunier a été blessé et est resté au pays. Axel Witsel, de son côté, a accompagné le reste du groupe en Allemagne sans savoir s’il pourra jouer, gêné par un problème musculaire. Après la Slovaquie, première défaite de l’ère Tedesco, les critiques pleuvent. Jan Vertonghen a même été envoyé en conférence de presse pour apaiser les tensions. A 37 ans, le défenseur d’Anderlecht était titulaire dès la 2e journée à la place de Zeno Debast, qui a fait les frais de ce changement. Le succès contre la Roumanie (2-0) confirme les choix du sélectionneur.

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Ce rayon de soleil n’a pas duré. Le mauvais match nul contre l’Ukraine était là, et les sifflets aussi. Le staff technique a rappelé Thomas Meunier, qui n’est pas du tout certain de pouvoir revenir à la compétition à temps. C’est même le latéral droit qui est envoyé face à la presse, pour répondre aux supporters mécontents notamment. On a connu un contexte plus apaisé. Et même si l’équipe de France n’est pas non plus au meilleur de sa forme, la Belgique aura fort à faire pour prendre sa revanche sur 2018.