Kent Hughes n’arrive pas à y croire

Chris Drury a officiellement ouvert la porte à des offres commerciales pour Jacob Trouba et Chris Kreider, deux piliers des Rangers de New York.

Pendant ce temps, Kent Hughes observe la situation avec un sourire narquois et David Savard en main.

Car si une équipe recherche un défenseur fiable et expérimenté, à un prix raisonnable, force est de constater que Montréal a l’avantage dans cette équation.

Jacob Trouba, à 30 ans, dispose d’un contrat de 8 millions par saison jusqu’en 2026.

Capitaine des Rangers depuis l’an dernier, il incarne un style de jeu robuste et émotionnel. Mais à ce prix-là, sa performance sur la glace ne fait pas vraiment saliver les directeurs généraux.

Son rôle de leader n’a pas suffi à empêcher les Rangers de trébucher cette saison, et ses limites offensives réduisent son attrait, surtout pour les équipes qui veulent maximiser leur investissement sous le plafond salarial.

Par contre, David Savard, 33 ans, ne porte peut-être pas de « C » sur son maillot, mais il offre exactement ce qu’une équipe en quête de stabilité défensive pourrait souhaiter.

Avec un contrat de 3,5 millions de dollars qui expire en 2025, il représente une option abordable pour un concurrent sérieux.

Bloqueur de tir infatigable, Savard est le genre de joueur qu’on insère dans une brigade défensive pour solidifier les fondations sans faire exploser son budget.

Pendant que Drury tente de vendre une pièce surévaluée, Hughes a un défenseur clé sous la main, au juste prix et sans attacher un contrat encombrant à l’accord.

Chris Kreider, quant à lui, reste un élément intrigant dans la stratégie de Drury.

A 33 ans et avec un contrat de 6,5 millions par an jusqu’en 2027, il propose toujours une production offensive respectable.

Mais cette durée commence à poser problème à plusieurs équipes de la ligue, qui cherchent à éviter les engagements à long terme pour les vétérans d’une trentaine d’années.

Kreider pourrait susciter de l’intérêt, mais le prix à payer pour résilier son contrat reste un obstacle.

Pendant ce temps, Hughes peut tranquillement mettre Savard sur le marché comme un atout parfait pour les équipes en herbe.

Savard n’est pas une star, mais il constitue une solution claire et simple pour toute équipe cherchant à combler un trou défensif à court terme.

Et contrairement à Drury, Hughes n’a pas besoin d’envoyer des notes désespérées à la ligue pour attirer son attention : Savard parle pour lui-même.

Un défenseur fiable, sans contrat qui donne mal à la tête, est une denrée rare dans la LNH.

Alors que Drury doit jongler avec certaines pièces difficiles à déplacer, Hughes est confortablement assis dans une position enviable.

Hughes ne rit peut-être pas aux éclats, mais il se frotte les mains, prêt à profiter d’un accord dans lequel Drury doit vendre pendant qu’il peut calmement dicter les conditions.

À suivre…

 
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