Le Tour de France, un rendez-vous incontournable pour Ekoï

Le Tour de France, un rendez-vous incontournable pour Ekoï
Le Tour de France, un rendez-vous incontournable pour Ekoï

L’entreprise française, qui habille les cyclistes de la tête aux pieds, collabore avec quatre équipes sur la Grande Boucle.

Le tour de France ? Il approche à grands pas. Et ce n’est pas parce qu’il fait l’impasse sur les Champs-Elysées cette année, à cause des Jeux olympiques et paralympiques, qu’il sera moins suivi. Jean-Claude Rattel, le PDG fondateur d’Ekoï, est bien placé pour en parler. L’entreprise, qui habille les cyclistes de la tête aux pieds – casque, lunettes, chaussures, textiles… – sait que la Grande Boucle est une formidable vitrine : “Grâce à la télévision, nos coureurs en échappée bénéficient d’une visibilité exceptionnelle.”

Quatre équipes

“Nos coureurs” : Jean-Claude Rattel ne parle pas en l’air. Cet été, Ekoï équipe pas moins de quatre équipes sur le Tour : Cofidis, Arkéa BnB, Israel-Premier Tech et Lotto Dstny. Autant d’équipes reconnues qui arrivent chacune avec des ambitions, même si la lutte est rude pour décrocher une étape, une place au général ou encore un maillot distinctif (jaune, vert, blanc, à pois). Pour des entraînements comme Israel-Premier Tech, Ekoï fournit tout le matériel. Cela couvre, par saison, quelque 300 casques, 400 lunettes et plusieurs centaines d’articles textiles. « Une dotation importante », souligne sobrement Jean-Claude Rattel. En l’occurrence, des équipements d’une valeur de plusieurs centaines de milliers d’euros.

Dans ce monde du cyclisme, l’innovation est partout : entre des casques plus aérodynamiques, des textiles plus respirants et des gants encore plus résistants à l’abrasion. « Le coureur veut de la performance, nous sommes avant tout obsédés par la sécuritérésume le PDG d’Ekoï. Notre crainte est qu’un de nos coureurs soit blessé à la tête. »

Triple gamme

La compétition est l’ADN de l’entreprise. Mais il n’équipe pas seulement les champions. Elle propose trois gammes de produits, appelées commencer, performance et coursesétabli en fonction du niveau sportif. À partir de là, le prix d’un casque varie entre 60 et 200 euros, tandis que les textiles démarrent à partir de 69 euros.

Côté chaussures, une avancée majeure est attendue pour la rentrée. Ekoï lancera le modèle PW8, qui permet d’être mieux ancré à la pédale, avec la possibilité pour le cycliste de marcher droit – quand les chaussures actuelles incitent à une démarche en canard. « Nous travaillons sur ce produit depuis deux ans »dit Jean-Claude Rattel. Pour les chaussures comme pour les autres éléments, la fourchette de prix est large, de 100 à 500 euros. Tous les cyclistes n’ont pas les mêmes besoins.

Volonté de s’implanter aux États-Unis et en Australie

Créée en 2008, l’entreprise (qui réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 55 millions d’euros) opte deux ans plus tard pour une distribution purement numérique. Le seul moyen à ses yeux de contrôler les circuits de commercialisation. En effet, dans les points de vente « physiques », il y a souvent ce risque de ne pas être correctement référencé. Actuellement, sur les 70 personnes employées par Ekoï, bon nombre sont affectées au web et à la logistique. Désormais, les commandes sont automatisées, ce qui permet de gagner un temps précieux.

Les prochains défis de l’entreprise sont géographiques. L’entreprise souhaiterait s’implanter aux États-Unis, au Canada et en Australie, trois domaines importants dans un marché de l’équipement cycliste devenu mondial, en plus d’être ultra-technologique. A noter qu’Ekoï, qui gère la conception de ses produits, fait fabriquer ses pièces textiles en Europe, ses chaussures en France et en Italie et, enfin, ses casques en Chine. L’ensemble des produits fabriqués sont ensuite expédiés depuis le tout nouvel entrepôt logistique de la marque installé à Puget-sur-Argens (Var).

Enfin, preuve que l’horizon n’est jamais limité, Jean-Claude Rattel et ses équipes s’investissent depuis plusieurs années dans le triathlon. Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, une vingtaine d’athlètes devraient être équipés, dont les deux grandes chances françaises : Léo Bergère et Pierre Le Corre.

 
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