Le Prix de la Farine pas encore conclu à la Une

Le Prix de la Farine pas encore conclu à la Une
Le Prix de la Farine pas encore conclu à la Une

La livraison de mardi de la presse quotidienne reçue à l’APS porte principalement sur les difficultés rencontrées dans l’application des nouveaux prix des biens de consommation, notamment au regard de la situation qui prévaut dans le secteur de la boulangerie.

Le 13 juin, le gouvernement a annoncé sa décision de réduire les prix de plusieurs denrées alimentaires couramment consommées, dont le riz, l’huile et le pain, avec une suspension des taxes pour un montant annuel total de 53,4 milliards. Francs CFA.

Cette décision entrera en vigueur à l’issue d’une réunion des membres du Conseil national de la consommation, tenue la semaine prochaine.

“C’est un véritable dialogue entre l’Etat et l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) qui ont décidé tout simplement d’arrêter la production de farine pour protester contre la baisse des prix imposée par le ministre du Commerce”, écrit le quotidien L’ Comme.

En réaction, le gouvernement, dans un communiqué rendu public, “a fermement mis en garde les meuniers qui semblent prêts à aller au bout de leur combat”, ajoute L’As, affichant : “L’Etat menace les meuniers de ses foudres. »

“L’Etat brandit la baguette”, après la décision des meuniers d’arrêter temporairement la production de farine boulangère, rapporte le quotidien Le Soleil sur un ton bien plus diplomatique que celui de L’As.

« Lutte entre l’Etat et les meuniers »

“En mettant les meuniers en demeure pour assurer le bon approvisionnement du marché, le gouvernement a assuré qu’il prendrait toutes ses responsabilités”, écrit Le Soleil.

Le journal annonce que, dans cette perspective, des missions d’inspection seront envoyées dans les minoteries afin d’évaluer les stocks en circulation. « L’exécutif s’attaque aux meuniers », constate le quotidien 24 Heures.

« L’État déclare ‘la guerre’ aux meuniers », affiche Enquête, sur le même sujet, avant de rapporter que le gouvernement dit avoir « identifié des pratiques commerciales douteuses et compte mener des missions de vérification au niveau des moulins ».

“Un bras de fer entre l’Etat et les meuniers”, résume Libération, qui rapporte à son tour que le gouvernement “annonce des contrôles sur place”.

La source A va plus loin en citant le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, selon lequel l’Association des meuniers et industriels du Sénégal a décidé de suspendre la production et la vente de farine afin de « compromettre l’approvisionnement en pain des ménages ».

D’autres journaux reviennent également sur la « réticence » [de certains acteurs] pour se conformer aux nouveaux tarifs ». “L’Etat frappe du poing sur la table et met en demeure les meuniers”, rapporte Yoor-Yoor, tandis que Les Echos constatent que le gouvernement “menace et vilipende les meuniers”.

Le Quotidien note que les industriels « continuent de dénoncer la démarche de l’État en matière de baisse des prix. Après les boulangers et les meuniers, les cimentiers aussi», ajoute le journal. Plus généralement, Le Quotidien estime que le gouvernement « devrait faire des efforts pour faire baisser les prix des produits de grande consommation ».

« Éviter, avec le Covid, créer une crise n’existe pas »

La mesure relative à la baisse des prix des principaux biens de consommation a néanmoins été approuvée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, selon Le Mandat. Le journal rapporte que Serigne Guèye Diop « a finalement publié l’arrêté de nouveaux prix plafonds pour certains produits dont l’huile, le riz, le sucre, la farine, le pain et le ciment ».

Pour le reste, les quotidiens abordent des sujets variés. Walfquotidien, par exemple, s’intéresse à l’état du secteur de la construction. “En coulisses”, affirme le journal, soulignant que les entreprises concernées “se retrouvent derrière une dette publique de 300 milliards” de FCFA.

Le quotidien Rewmi évoque les cas de Covid enregistrés parmi les pèlerins sénégalais revenant de La Mecque. A ce sujet, le journal reprend la recommandation du docteur Abdoulaye Bousso, expert en gestion des urgences et des catastrophes sanitaires : « Il faut éviter de créer une crise qui n’existe pas », estime le spécialiste.

« Pour le premier bilan des tests Covid chez les pèlerins, 78 cas ont été constatés. Le ministère de la Santé appelle au port du masque et à renoncer au +Ganalé+, pour la sérénité», rapporte Bès Bi Le jour.

Le quotidien Kritik anticipe, voire s’impatiente, face à la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko qui devrait très prochainement être prononcée devant l’Assemblée nationale.

Un message « très attendu », [puisque le chef du gouvernement]qui englobe trop de sujets, ne doit laisser aucune marge de manœuvre à ses détracteurs qui ne lui pardonneront aucune omission, ni virgule, sur la feuille de route pour proposer de sortir le pays de l’ornière.»

“Moins le ton tapageur, c’est le contenu du discours à servir à la nation qui sera déterminant pour cet exercice périlleux du chef du gouvernement”. Ousmane Sonko « a tellement vu le projet en rêve, [qu’il] n’aura certainement aucune difficulté à décliner les grands axes sur lesquels le tandem entend s’appuyer pour le quinquennat”, conclut le même journal.

Complétez la lecture avec ces articles :

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV JJ Redick veut placer Anthony Davis au centre du jeu • Basket USA – .
NEXT Cessez-le-feu, adhésion à l’Otan, soutien… Le plan secret des conseillers de Donald Trump pour mettre fin au conflit, mauvaise nouvelle pour Zelensky – .