Les deux seules décisions prises par ce repreneur « fantôme » ont été de nommer Céline Mawet, responsable de la communication, au poste de PDG ; ainsi que… un ouvrier du bâtiment, sans expérience, en tant que directeur sportif.
Des salaires très élevés, un attaché de presse comme nouveau PDG, un ouvrier du bâtiment DS : les coulisses de la descente aux enfers de Deinze
Mais alors qu’il était jusqu’alors injoignable, le fondateur d’AAD Invest, Doudou Cissé, a réagi au micro des confrères de Sporza. “Honnêtement, je ne connaissais pas le club et je n’avais pas l’intention d’acheter un club de football en Belgique”, explique-t-il. “Plus j’en apprenais sur la situation, plus je m’engageais envers le club et je ressentais aussi de l’empathie avec tous ces gens. qui étaient sur le point de perdre leur emploi.
Cependant, tout ne s’est pas passé comme prévu lors du rachat du club et Cissé n’avait pas apprécié l’état dans lequel se trouvait Deinze : « Nous n’étions à la tête du club que depuis quelques jours et tout nous tombait dessus. Pour nous, les propriétaires avaient trois millions d’euros de dettes. En fait, tout ce qui concernait les finances ici était un désastre.
« Comportement inacceptable et irrespectueux » de la part des joueurs
Même si la situation semble compliquée, Doudou Cissé explique vouloir tout faire pour sauver le club : « J’ai signé un contrat et j’ai accepté ces dettes. En plus de toutes les dépenses, je paie actuellement les essais pour maintenir le club en vie. C’est mon argent, non ? Pas ceux d’un grand groupe américain, mais les miens sont belges et j’aimerais sauver un club belge si je ne l’avais pas fait. engagé, ce sera le cas pour longtemps.»
Céline Mawet, responsable de la communication chez Deinze, devient PDG grâce à… Mouscron
Malgré ces belles paroles, les joueurs n’ont pas encore été payés et ne veulent toujours pas jouer. Ils s’estiment insuffisamment informés de la situation, ce que Cissé nie : « Je leur ai déjà rendu visite à trois reprises pour leur expliquer mes intentions. Mais la troisième fois, leur comportement s’est avéré inacceptable et irrespectueux. J’ai encore essayé de les rassurer ce mardi de la semaine dernière. J’ai également eu une conversation avec l’entraîneur et le capitaine.
Et Cissé de conclure : “Je n’ai pas vraiment peur de parler aux gens, ne serait-ce que pour leur faire comprendre que j’ai de bonnes intentions.”
