BELGRADE, SERBIE, 23.JUN.24 – PLONGÉE – LEN, Championnats d’Europe de natation, hommes, tremplin synchronisé de 3 m. L’image montre Jules Bouyer et Alexis Jandard (FRA). Photo : Images GEPA/ Mathias Mandl Photo par Icon Sport – Photo par Icon Sport
3 mois après la merveilleuse inauguration du Centre Aquatique des Jeux Olympiques, nous étions visiblement à l’affût de la moindre boule. Cependant, quelle fut notre désillusion. Alexis Jandard et Jules Bouyer, plutôt que de nous proposer du contenu viral, ont cette fois choisi l’anonymat absurde de la victoire. Champions d’Europe du 3m synchronisé à Belgrade. Une désillusion totale et une préparation olympique inquiétante.
Une trahison olympique
On ne va pas vous mentir, à la FFL, on commençait à avoir des accros avec la plongée française. Après tout, un sport qui consiste à tomber avec grâce, c’est forcément quelque chose qui nous parle. Nous étions évidemment les premiers charognards à relayer le bol épique d’Alexis Jandard, qui nous avait offert ses précieux conseils pour bien manger sur un plongeoir.
Quant à son coéquipier, nous l’avons invité à notre Lose Week, afin qu’il nous explique dès son jeune âge les particularités de son sport.
On pensait donc être en confiance, dans le respect des valeurs de la défaite. Ce dimanche 23 juin est donc une journée sombre pour notre tribu dont je vais vous parler. Au lendemain du scandaleux titre individuel de Gwendal Bisch, nos espoirs reposaient sur Jules Bouyer. En effet, en tête de toute la compétition, il avait malicieusement raté son dernier saut pour s’assurer une splendide 4ème place. Mais ce dimanche, rien n’allait dans ce sens.
Une journée désastreuse pour Alexis Jandard et Jules Bouyer
Faisons simple. Rien ne s’est passé pour nous aujourd’hui, rien. Dès le 3ème plongeon, ils ont pris la tête de la compétition et ne l’ont plus lâché. On aimerait bien vous parler de vrilles, de plongées et de triples galipettes au soleil de samouraï avec une double ration de frites, mais on n’y comprend rien. La seule chose que l’on gère, c’est la dose de splash en fin de plongée.
L’alerte est donc de mise pour notre paire tricolore. On les aime bien, mais il y a des choses que même l’affection ne peut pardonner… Et une médaille aux Jeux Olympiques fait sans doute partie de ces critères.
