les sabres français conservent leur titre de champions d’Europe, les épéistes également en or

les sabres français conservent leur titre de champions d’Europe, les épéistes également en or
les sabres français conservent leur titre de champions d’Europe, les épéistes également en or

Coup double pour les escrimeurs français. Même sans leur numéro 1 mondiale blessée Sara Balzer, elles ont remporté samedi à Bâle un troisième titre consécutif de championne d’Europe d’escrime. La bande de Manon Apithy-Brunet a apporté une troisième médaille d’or à l’escrime française, avant que les épéistes n’en glanent une quatrième quelques minutes plus tard. De bon augure, à cinq semaines des Jeux olympiques.

Sous les yeux de Sara Balzer, préservée en raison d’un mal de dos mais restant en Suisse, les Bleues du sabre ont comblé (45-44) l’Ukraine avec la quadruple championne du monde Olga Kharlan en finale. Sarah Noutcha, sélectionnée comme remplaçante aux JO, a endossé le rôle de finissante pour son ami Balzer. Mené 44-42, le tireur de 24 ans a permis à l’Ukrainien de remporter quatre médailles olympiques. Les Sabres français avaient auparavant écarté la Pologne (46-30) en quarts de finale puis l’Espagne (45-42) en demi-finale.

La direction s’est également montrée rassurante mardi concernant Balzer, grand favori pour le titre olympique : “Nous préférons être prudents à un mois des Jeux”, a expliqué le directeur général du sabre féminin Mathieu Gourdain. Ce n’est pas à partir d’aujourd’hui, ça s’est réveillé. L’Alsacien doit réaliser un examen IRM lundi.

Quelques minutes plus tard, les épéistes français renouent également avec le titre de champion d’Europe. Une première depuis 2016, où ils avaient remporté dans la foulée la médaille d’or olympique. Même minée par les dissensions et privée en raison d’une blessure de son leader Yannick Borel, la bande de Romain Cannone a apporté sa quatrième médaille d’or à l’escrime française, montée sur tous les podiums par équipe avant la dernière journée de compétition.

Les Bleus de l’Epée ont surclassé (45-24) les champions du monde italiens lors d’une revanche de la finale mondiale à Milan l’été dernier. Ils ont également fait preuve d’une étonnante capacité à ignorer le conflit entre la Fédération française et le trio de rebelles Cannone, Borel et Alexandre Bardenet.

Un malaise dont le comble a été atteint avec la non-sélection aux Jeux olympiques d’Alexandre Bardenet, soutenu par ses deux frères d’armes. D’autant que Bardenet, qui conteste son absence devant le Comité olympique français (CNOSF), a été rappelé in extremis pour remplacer Yannick Borel, souffrant d’une légère gêne musculaire au niveau de l’ischio-jambier droit.

 
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