à Brest, Mattéo Chayehoi rêve de devenir pro en Thaïlande

à Brest, Mattéo Chayehoi rêve de devenir pro en Thaïlande
à Brest, Mattéo Chayehoi rêve de devenir pro en Thaïlande

En revenant à Brest pendant la crise du covid-19, Mattéo revient à la compétition. Vice-champion de , plusieurs fois vainqueur de coupes, et avec cinq victoires par élimination directe, il sent néanmoins qu’il ne fait que commencer. Ses réalisations ne sont que des étapes vers son plus grand rêve.

“Je n’ai rien à perdre”

Avant de partir en Thaïlande, Mattéo décide de démissionner de son métier de cuisinier. « Au début, j’aimais cuisiner, mais c’est devenu une routine. Un client désagréable a été l’élément déclencheur : je ne voulais pas passer ma vie à endurer ça », confie-t-il.

Ainsi, en janvier 2025, il s’envolera pour la Thaïlande, où il se réinventera. « J’ai 20 ans, rien à perdre, ma famille me soutient malgré ses inquiétudes », raconte-t-il. Conscient des défis qui l’attendent, comme la barrière de la langue, la chaleur et les entraînements intenses, il est prêt à tout sacrifier pour atteindre ses objectifs.

Entrent Luffy et Inoxtag

Mattéo s’inspire de personnalités qui ont fait preuve de dépassement de soi. Des athlètes comme Alexis Nicolas et Jon Jones, mais aussi des personnalités comme Inoxtag, un YouTubeur qui a gravi l’Everest. “Son envie de dépassement de soi m’a vraiment marqué, et je me suis reconnu dans cette quête de l’impossible.”

Son pseudo Instagram, Luffy, fait référence au héros du manga « One Piece », qui, comme lui, quitte tout pour poursuivre son rêve. « Comme Luffy, je quitte tout derrière moi pour partir à l’aventure. Il a pris un bateau, j’ai pris un avion, mais c’est la même idée : croire en soi, peu importe les obstacles.

Son objectif à court terme : s’immerger dans la culture thaïlandaise, accumuler les combats pour devenir boxeur professionnel. A terme, il rêve de combattre au ONE Championship, l’équivalent de l’UFC (Ultimate Fighting Championship) pour la boxe thaïlandaise.

Nous, les générations des années 2000, nous explorons, nous changeons. Ce n’est pas une faiblesse, c’est notre force

« Ce qui compte c’est d’oser »

Pour Mattéo, son parcours est un message universel : « On nous dit souvent que nous sommes trop jeunes ou trop vieux pour réaliser un rêve. C’est faux. Ce qui compte c’est d’oser. Pour lui, tout est possible, que ce soit en art, en cuisine ou dans tout autre domaine, à condition de se donner les moyens d’y parvenir. Même si le sport est plus accessible quand on est jeune, car il requiert certaines capacités physiques. Il souligne aussi la spécificité de sa génération : « Nous, les générations des années 2000, nous explorons, nous changeons. Ce n’est pas une faiblesse, c’est notre force.

Pour lui, la quête de soi passe par le changement, et il n’a pas peur de recommencer ailleurs. “Je ne dis pas forcément d’aller loin, mais simplement d’avoir l’envie d’essayer quelque chose de nouveau, ça nous passionne.”

Il n’y a pas d’âge pour rêver, mais il faut s’adapter. Si mon rêve évolue, je me relèverai après chaque KO.

Il reste réaliste

Mattéo reste réaliste quant à l’incertitude du futur. “Si ça ne marche pas, je ferai autre chose.” Peut-être que je reviendrai en France si une opportunité se présente dans la boxe, ou que je changerai de voie”, confie-t-il. Passionné de cinéma, il envisage de se reconvertir si nécessaire.

 
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