Stephen A. Smith, l’un des journalistes sportifs les plus célèbres et charismatiques au monde, est au centre d’un débat financier majeur.
ESPN, désireux de conserver sa superstar, lui a proposé un contrat de cinq ans d’une valeur de 90 millions de dollars, soit 18 millions de dollars par an.
Mais Smith vise encore plus haut et demande 25 millions de dollars par an, pour un total de 125 millions de dollars sur cinq ans.
Cette demande folle reflète la confiance de Smith dans sa valeur sur le marché des médias. Connu pour son rôle principal dans « First Take » et son analyse cinglante dans « NBA Countdown », Smith s’est taillé une place unique dans l’industrie, attirant un public massif grâce à son charme et ses opinions bien arrêtées.
Depuis qu’il a rejoint ESPN en 2003, il s’est diversifié, notamment avec son propre podcast, « The Stephen A. Smith Show », où il aborde divers sujets allant au-delà du sport.
L’agent de Smith, William Morris Endeavour (WME), est convaincu qu’il pourrait toucher un salaire annuel de 20 millions de dollars, même en dehors d’ESPN.
Cela pourrait inclure des contrats pour des podcasts, des émissions sur d’autres plateformes et diverses apparitions dans les médias.
Cette situation met ESPN dans une position délicate, car la chaîne souhaite éviter de perdre une personnalité aussi influente… et aussi payante…
En comparaison, les salaires des journalistes sportifs au Québec semblent dérisoires. Jean-Charles Lajoie, par exemple, reçoit entre 300 000 $ et 400 000 $ par année à TVA Sports.
Il aurait été acheté pour 500 000 $ à BPM Sports après avoir signé un contrat de trois ans pour 300 000 $ par an. RNC Média a acheté Lajoie parce que les employés de la station se sont rendus devant pour lui montrer la porte de sortie.
L’ambiance était devenue trop lourde à la gare et Lajoie était devenu l’ennemi numéro un. Plusieurs sources ont indiqué à quel point le climat de travail était rendu malsain par sa faute.
Jean-Charles Lajoie est le journaliste sportif le mieux payé au Québec. Mais son salaire reste minime comparé aux millions demandés par Stephen A. Smith.
L’évolution des contrats dans le journalisme sportif démontre l’importance croissante des personnalités médiatiques capables de captiver un large public.
Smith incarne parfaitement cette tendance, et les négociations en cours détermineront s’il réussira à établir un nouveau record dans l’industrie.
ESPN, pour sa part, doit décider jusqu’où il est prêt à aller pour conserver sa star, conscient que perdre Smith pourrait nuire considérablement à son audience et à ses revenus.
Quant à Lajoie, son contrat avec TVA Sports est valide jusqu’en 2026. Il ne retrouvera plus jamais ce genre de salaire avec la crise médiatique qui frappe le Québec.
Lajoie a gagné énormément d’argent avec TVA Sports et BPM Sports, malgré des cotes d’écoute horribles.
Il a « surfé » sur sa réputation de « showman » pour engranger des centaines et des centaines de milliers de dollars, malgré des audiences inexistantes.
Au fond, Lajoie est un vrai génie… ou tout simplement un homme qui a échoué… mais qui a été payé comme s’il n’y avait pas de lendemain…
