Le gros passage à vide pour les gardiens québécois se poursuit dans la Ligue nationale de hockey (LNH), Devon Levi n’ayant pas réussi à convaincre le staff des Sabres de le garder à Buffalo après un début de saison difficile.
Considéré à ses débuts comme le gardien de l’avenir de l’organisation et une véritable lueur d’espoir pour la Belle Province, le natif de Dollard-des-Ormeaux fait plutôt la navette entre le circuit Bettman et la Ligue américaine.
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Prodige universitaire, Levi est arrivé à Buffalo à la fin de la saison 2022-2023. Il se fait rapidement remarquer, avec cinq victoires en sept départs, mais la magie ne dure pas.
Celui qui aura 23 ans dans un peu plus d’un mois doit refaire ses compétences dans la Ligue américaine. Les Sabres l’ont échangé aux Américains de Rochester lundi, ce qui signifie que Marc-André Fleury et Samuel Montembeault sont actuellement les deux seuls gardiens québécois dans la LNH.
Levi n’est pas meilleur qu’une fiche de 2-5, un pourcentage d’arrêts de .870 et une moyenne de buts alloués de 3,95 cette saison. Preuve que rien ne va plus, il a cédé deux fois sur quatre tirs il y a une semaine face aux Canadiens de Montréal après avoir succédé à Ukko-Pekka Luukkonen.
«Nous devons lui accorder quelques matchs pour qu’il joue, c’est la meilleure option pour lui», a expliqué l’entraîneur-chef Lindy Ruff en conférence de presse. Aussi simple que cela, il doit jouer. […] Ce n’est pas facile pour un jeune gardien, car il faut trouver un certain rythme.
“Personne n’aime être rétrogradé, mais ils veulent aussi jouer”, a ajouté le pilote expérimenté. Il a dit que c’était la première fois qu’il vivait cela sur une longue période. C’est un jeune homme très compétitif. Vous observez ses entraînements ; il se donne à 100% à chaque fois.
En 2023-2024, un séjour à Rochester a galvanisé Levi, revenu en force en mars après deux mois chez les mineurs. Le vétéran James Reimer prendra son poste avec les Sabres.
Pourtant, cela n’a rien de très encourageant pour les gardiens québécois. Montembeault traverse toutes sortes de hauts et de bas, et Fleury n’a joué que quatre fois cette saison. Derrière l’excellent Filip Gustavsson avec le Wild du Minnesota, il attend patiemment son prochain départ, le 1000e de sa carrière.
