Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) frappe un grand coup

Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) frappe un grand coup
Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) frappe un grand coup

Il a sans doute marqué les esprits au sein de la flotte Imocas, en vue du prochain Vendée Globe en novembre. Charlie Dalin a remporté la Transat New York – Vendée samedi 8 juin, avec une avance confortable sur son dauphin, Boris Hermann (Malizia – Sea-explorer). Le skipper Macif Santé Prévoyance, dossard 79 de la flotte, a franchi la ligne d’arrivée, au large des Sables d’Olonne, avec près de 17 heures d’avance.

De bon augure à l’approche du départ du prochain Vendée Globe, le 14 novembre, que Le Havre, deuxième de la précédente édition, compte bien remporter.

Qu’est-ce que ça fait de goûter à nouveau à la victoire ?

« Ça fait du bien de gagner, le niveau du circuit Imoca est de plus en plus haut, il y a de plus en plus de skippers qui peuvent prétendre à une victoire ou à un podium. J’ai eu une fin d’année un peu tronquée. Je n’ai pas pu participer à la Jacques-Vabre et au Retour à la Base, ça fait du bien de naviguer à nouveau. Cette victoire est vraiment formidable.

A l’aller, la Transat CIC, j’étais un peu rouillé (il termine quatrième, ndlr). Je n’avais plus navigué en solo depuis la Route du Rhum en 2022. Cela faisait longtemps. »

Parlez-nous de la course aller, entre Lorient et New York, où vous avez terminé quatrième ?

« J’avais perdu un peu mes habitudes, mes réflexes. J’ai tiré beaucoup d’enseignements de la Transat CIC pour améliorer ma gestion de course. Nous en avons également profité pour résoudre quelques problèmes techniques. J’ai pu corriger tout ce que je n’avais pas bien fait au retour et cela a très bien fonctionné. »

Vous avez annoncé vouloir faire « tapis » pour cette rentrée. Était-ce le cas ?

” Complètement. C’est ce que j’ai fait. J’ai tiré aussi fort que possible sur le bateau. J’ai endommagé quelques choses, ma cuisine s’est en partie désintégrée, j’ai un capteur de vent qui s’est cassé sous le choc. J’ai pu bien photographier le bateau. J’ai eu la très mauvaise idée de remonter le courant dans le même sens que moi, donc la mer était assez chaotique, assez agitée. Je voulais utiliser au maximum la structure du bateau pour essayer d’identifier d’éventuels problèmes avant le Vendée Globe.

Dans les dernières heures, avant la ligne d’arrivée, j’étais à grande vitesse, même si la course était gagnée. Même si cela avait été la logique, je n’ai pas abandonné du tout. Ce n’est pas ma philosophie. »

” Exactement. C’était agréable de pouvoir naviguer beaucoup plus libéré, libéré de cette épée de Damoclès qu’est la qualification pour le Vendée Globe. Au final, j’ai rempli tous mes objectifs : me qualifier à l’aller et être offensif au retour. Le plan initial pourrait être mis en œuvre. »

” Bien. Quand j’étais encore aux côtés des autres bateaux, je trouvais que j’étais encore assez rapide. C’est un bateau qui a une vitesse assez facile. Lorsque les conditions du vent changent, sa vitesse reste à un niveau acceptable, je ne subis pas de ralentissements trop brusques. C’est génial pour les joueurs solo, cela ne nécessite pas immédiatement de faire de grandes manœuvres lors des transitions. Je suis satisfait du bateau. Nous sommes également satisfaits des modifications apportées au dernier pack performance, notamment les nouveaux foils. Nous allons travailler cet été sur un pack final, moins important, à tester à la rentrée. »

Et en termes de confort, qu’est-ce qui a également été un axe de travail par rapport à Apivia ?

” C’est super. Les deux transats étaient agréables à vivre seul. J’ai pu m’approprier le nouvel espace de vie. J’ai vraiment apprécié les changements. Cela me permet d’économiser de l’énergie dans la vie à bord, que ce soit pour les repas, le sommeil… Tout est à portée de main. J’ai appris à utiliser ce domaine que j’avais imaginé sur papier. On trouve une bonne technique, c’est de plus en plus fluide. »

Quelle est la prochaine étape maintenant ?

« Nous allons naviguer un peu à Concarneau avant la colonie de vacances de sept semaines, qui débute début juillet. Le Vendée Globe, c’est après-demain. A partir du moment où le bateau sera relancé, cela viendra vite. »

 
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