Huitième de Pro B en évaluation (16,8 par match) ; deuxième pour les fautes provoquées (5,8) ; septième pour les interceptions (1,6); troisième plus-moins permettant de quantifier l’impact de la présence d’un joueur sur le terrain (10.1) ; douzième aux points marqués (14) : le début de saison d’Hugo Robineau est exemplaire.
Le numéro 8 du Boulazac Basket Dordogne reste sur une très belle performance à Hyères/Toulon (29 points, 21 d’évaluation). Il n’est descendu en dessous de 10 à l’évaluation qu’une seule fois, à l’Alliance Alsace (68-65 samedi 29 octobre). Et jamais en dessous de 10 points.
A Aix-Maurienne, vendredi 15 novembre, troisième de cette Pro B, son équipe aura besoin d’une performance de même qualité que dans le Var pour décrocher un nouveau succès en déplacement.
L’arrière essaie de « ne jamais être trop haut ni trop bas », pour retrouver si possible une régularité tout au long de la saison. Son entraîneur Alexandre Ménard constate « qu’il a progressé d’un cran par rapport à la saison dernière ».
Méditation
Peut-être parce que le joueur a « amélioré [ses] routines quotidiennes, mentalement. Je suis plus clair sur certains aspects de mon jeu. »
« Défensivement, il a tenu bon, plus que la saison dernière »
Robineau 2024-2025 a décidé de simplifier les choses, « quand ça marche, il n’y a pas de soucis ». Un exemple ? « J’essaie beaucoup de m’apaiser, de canaliser mon énergie. Cela implique également de méditer, de me fixer des objectifs pour savoir où je vais. »
Ménard a remarqué cette évolution. « Hugo a travaillé sur le bon ton. L’année dernière, il a voulu s’affirmer dans le groupe ; là, il en fait partie intégrante. Défensivement, il a tenu bon, plus que la saison dernière. »
« Plus fluide »
Le Choletais avoue se sentir plus à l’aise dans ce groupe, ce qui aide. « Le groupe vit mieux je pense, avec de meilleures relations. C’est plus sain, plus fluide. » L’arrière peut ainsi continuer à exprimer son jeu, fait de percussions vers le cercle ainsi que de tirs à trois points. « Provoquer des erreurs est une de mes qualités. J’essaie d’être plus lucide, d’ajuster mes décisions. Être agressif de manière plus intelligente et collective. »
Résultat, « c’est notre meilleur joueur dans le plus moins », souligne Ménard. Pour un joueur qui a un profil plus offensif, c’est très bien. »
Le joueur de 24 ans a même commencé à corriger son habitude d’attaquer les arbitres. « Il prend sur lui, sourit son entraîneur. « Je me plains toujours un peu, c’est ma nature. Mais je mûris, je le sens et c’est agréable. »