5 sites méconnus pour visiter Paris loin des foules cet été

La capitale attend 15 000 visiteurs lors des Jeux olympiques de cet été. Une partie de la ville sera fermée à la circulation et ses attractions touristiques emblématiques risquent de saturer. Paris recèle pourtant des sites méconnus, des jardins secrets, des ruelles confidentielles et autres quartiers paisibles, que la majorité des visiteurs n’incluent pas dans leur visite.

La preuve avec cette sélection de 5 spots paisibles pour échapper à la tornade olympique.

La Butte Bergeyre, un secret bien gardé des promeneurs parisiens

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Les rues paisibles de la Butte Bergeyre sont bordées d’habitations basses Danièle Schneider/Getty

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Oubliez les escaliers bondés de la Butte Montmartre. Loin de la Basilique du Sacré-Cœur et de ses armées de touristes amateurs de selfies, la Butte Bergeyre est un paradis secret pour les promeneurs en quête de calme. Au-dessus de la place du Colonel Fabien, cette colline du 19e arrondissement culmine à une centaine de mètres et offre une jolie vue sur la capitale, notamment depuis son jardin partagé.

Quels sont les plus beaux parcs de Paris ?

Autrefois exploitée pour ses carrières de gypse et de pierre, la butte est aujourd’hui un quartier strictement résidentiel. Pour y accéder, il faut emprunter la rue Georges Lardennois ou l’un des trois escaliers qui partent des rues environnantes (Michel Tagrine, Manin et avenue Simon Bolivar). Ici, la circulation est rare et les rues sont bordées de maisons basses. Le cadre est propice à la promenade, dans le respect des riverains.

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Sous la Gare de l’Est, une autre gare cachée…

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Une gare secrète sous la Gare de l’Est, gérée par des passionnés du train AFAC

Les sous-sols de la Gare de l’Est réservent de belles surprises aux audacieux (et aux avertis). Chaque samedi après-midi, les curieux peuvent, à condition d’avoir réservé ici, rejoindre les étonnants locaux de l’Afac, l’Association française des amis du chemin de fer (1 100 adhérents en France).

Dans un dédale de salles au charme d’antan, ils découvriront trois impressionnants réseaux ferroviaires miniatures alignant près de 600 mètres de rails. Le décor a été réalisé à la main et les machines – locomotives à vapeur, trains de marchandises, trains de voyageurs – sont guidées par quelques passionnés (dont le sens de l’humour est apprécié, puisqu’un des trains se rend notamment à la gare de « Fouzy sur l’Agueul » ).

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Une bibliothèque et une salle vidéo dédiées au monde ferroviaire complètent cette programmation ludique et peu connue des touristes.

Un goûter dans le jardin chez Balzac

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Le jardin de la Maison de Balzac, un havre de paix au coeur de la capitale La maison de Balzac

Balzac y a vécu sept ans et nous pourrions y rester aussi longtemps. Dans le 16e arrondissement, l’ancienne maison de l’écrivain a été transformée en musée, où les visiteurs peuvent découvrir une partie de son œuvre et des objets de sa vie quotidienne (manuscrits, peintures, gravures…).

La demeure vaut également le détour pour son ravissant jardin de 650 m2. Bosquets, vignes, arbres fruitiers, vue spectaculaire sur la Tour Eiffel : l’endroit est idéal pour se reposer loin de la foule, d’autant qu’on y trouve également un café lumineux tenu par l’équipe de Rose Bakery.

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Le monde en condensé d’Albert Kahn

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Les jardins Albert Kahn Fotofantastika/Getty

En 2021, le musée Albert Kahn rouvre ses portes après une rénovation orchestrée par l’architecte japonais Kengo Kuma. L’occasion pour les visiteurs de (re)découvrir son incroyable jardin, classé monument historique.

Le banquier Albert Kahn, connu pour vouloir documenter le monde en constituant une incroyable collection de 70 000 autochromes, a imaginé cet extraordinaire écrin de verdure à la fin du XIXème siècle afin de proposer une synthèse des horticultures mondiales. Il rassemble ainsi en un même lieu une quinzaine de jardins (jardin anglais, jardin japonais, forêt vosgienne, etc.) dont l’exploration prend vite des allures de voyage.

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L’ensemble, accessible en métro et qui se visite sans se rendre au musée, forme un havre de paix dans la ville.

Les vestiges coloniaux méconnus du Jardin Agronomique Tropical

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Un des pavillons du jardin agronomique tropical Johanna Séban

En lisière du Bois de Vincennes, le Jardin d’Agronomie Tropicale René Dumont a été créé à la fin du XIXème siècle pour servir de jardin d’essai colonial : des plants de café, de cacao, de vanille et de bananier y étaient cultivés sous serre avant d’être expédiés vers les colonies.

En 1907, le jardin fut doté de plusieurs pavillons construits pour l’exposition coloniale, dont certains, comme le pavillon de l’Indochine et celui de la Tunisie, furent récemment rénovés.

Outre d’anciennes serres tropicales, le site abrite également la micro-ferme maraîchère associative V’île Fertile.

 
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