Une « petite gifle »

Une « petite gifle »
Une « petite gifle »

LAVAL – Perdre, c’est ennuyeux. Mais parfois, cela peut être nécessaire. Surtout pour un jeune club encore en apprentissage.

Alors que ses mérites étaient vantés dans toutes les tribunes pour son retentissant début de saison, le meilleur de son histoire (9-2-0), le Rocket de Laval a finalement vu sa séquence de victoires s’arrêter à huit samedi soir à Belleville, lors de la deuxième match double contre les Sénateurs.

Au-delà du résultat, c’est surtout la manière dont sa jeune équipe a perdu qui a chatouillé l’entraîneur Pascal Vincent après le match, puis lundi matin, lors de la reprise de l’entraînement. à la Place Bell.

Après avoir arraché une victoire de 4-3 en tirs de barrage la veille, sans même mener une seule fois au tableau d’affichage durant le match, l’équipe de Laval a dilapidé le lendemain une avance de deux buts qu’elle détenait après 39 minutes de jeu. , perdant 3-2.

« Deux points sur quatre et un record de .500 sur la route, on pourrait dire que nous sommes satisfaits, mais je ne pense pas que nous le soyons », a commenté Vincent. Parce que sur le deuxième match, on avait le contrôle jusqu’à ce qu’on perde un peu le contrôle. se concentrer sur notre identité.

« Nous avons eu ce match, mais nous ne l’avons pas eu pendant 60 minutes. Et nous ne pouvons pas accepter cela. Les joueurs ne l’acceptent pas. C’est une belle leçon pour notre équipe. »

Ce rappel à l’ordre, formulé par un coriace rival de division, ne pouvait pas mieux tomber, estime le vétéran Alex Barré-Boulet, de retour au jeu en fin de semaine après avoir soigné une blessure au haut du corps.

« Ce n’est pas une mauvaise affaire. Personne ne veut perdre, mais en même temps, cela prouve que si nous ne jouons pas de notre mieux, nous sommes capables d’être battus. C’est une petite gifle qui rappelle à tout le monde que si on ne joue pas à notre meilleur niveau, n’importe qui peut battre n’importe qui dans cette ligue. C’est apprendre. »

« Nous en parlions avec les joueurs ce matin : comment allons-nous utiliser cela pour apprendre ? Cela ne garantit pas que nous gagnerons le prochain match, loin de là, mais c’est l’occasion de comprendre pourquoi cela s’est produit et de déterminer comment nous allons tout arranger”, a ajouté le entraîneur.

Toujours sur la route

Tout juste de retour à Laval, le Rocket montera à nouveau à bord de son autobus mardi en préparation pour une autre semaine passée sur les routes de l’État de New York.

Le club ferme du Canadien fera d’abord escale à Rochester pour un duel mercredi soir contre les Américains, club ferme des Sabres de Buffalo, après quoi il se rendra à Syracuse pour y affronter le Crunch et les espoirs du Lightning de Tampa Bay vendredi. Puis, le lendemain, le Rocket s’arrêtera de nouveau à Rochester pour défier les Américains pour la victoire.

« Rochester, j’ai dû les frapper 60 fois au cours des deux dernières années… », estime Barré-Boulet, qui a effectué plus d’une visite à l’Aréna de la Croix Bleue lors de son séjour de six campagnes avec le Crunch.

« Ça va être de bons matches. [Rochester]c’est une équipe qui a beaucoup de talent et beaucoup de vitesse, donc il faudra être physique contre eux. Et à Syracuse, je sais qu’il y a des joueurs qui sont revenus dans le jeu, donc ce sera une équipe différente de celle que nous avons affrontée ici en début d’année. »

Une chose est sûre, Barré-Boulet et ses coéquipiers devront faire preuve de discipline pour maintenir leur pourcentage de victoires qui s’établit actuellement à ,818, le meilleur du circuit à égalité avec celui des Admirals de Milwaukee. Au cours des deux matchs contre les Sénateurs, le Rocket a offert 10 jeux de puissance à l’adversaire, cédant à trois reprises.

Pascal Vincent ne reprochera jamais à ses ouailles leur intensité, à condition qu’ils le fassent intelligemment et ne se laissent pas tenter par un double contrôle ou un coup de bâton superflu. Sur les dix jeux de puissance attribués aux Sénateurs ce week-end, six ont été la conséquence directe d’une utilisation inadéquate de l’outil de travail.

« Les arbitres sont aussi des êtres humains, ils prennent de bonnes et de mauvaises décisions. Mais il y a appels où nous mettons l’arbitre sur le place. Ils n’avaient pas le choix [de sévir] », a reconnu Vincent.

« Je pense que nous pouvons apprendre à mieux contrôler nos émotions. »

Prochain cours, mercredi.

 
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