Volley-ball. Une descente en R1 mais des raisons d’espérer pour Alençon

Volley-ball. Une descente en R1 mais des raisons d’espérer pour Alençon
Volley-ball. Une descente en R1 mais des raisons d’espérer pour Alençon

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Éditorial Alençon

Publié le

9 juin 2024 à 17h04

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Il suffit de lire le classement de Prénational (16ème sur 18), il serait facile de tomber dans une analyse stricte de la saison d’Alençon Volley. Mais l’analyse doit être plus globale dans son approche et plus détaillée sur le groupe. Et là, on se rend compte que le club a certainement de beaux jours devant lui.

L’équipe avait disparu avec le Covid

L’équipe masculine d’Alençon Volley, disparue avec le Covid, a quitté la Régionale 1 avec l’ambition de rejoindre le Prénational. Elle l’a finalement retrouvé rapidement, en octobre 2023, grâce à la nouvelle formule du championnat.

A l’issue de la première phase, les Ornais terminent derniers, les envoyant directement en huitièmes de finale. tenir une poule. Ce qui suit ? «Ça n’a pas été simple, même si on a fait de belles choses pour une équipe complètement remaniée avec même des jeunes issus du monde des loisirs», explique Ingrid Bunel-Thomassin, coach de l’équipe.

Alençon affrontait Flers, Hérouville-Saint-Clair, Caen, Saint-Lô et Coutances. « On a pu pousser Saint-Lô et Flers, on a gagné contre Hérouville et Caen, mais contre Coutances, c’était injouable. Ils avaient récupéré un ancien joueur de N3 ! »

Manque d’expérience et de sérieux

Il manquait à Alençon quelque chose, notamment d’expérience, pour pouvoir assurer son maintien.

Nous sommes déçus car nous avons surtout manqué de régularité. Notre main-d’œuvre est très jeune, allant de 15 à 23 ans. Seul Guillaume (Le Plain, ndlr) a la trentaine ! Et nous avons perdu beaucoup de centrales. Ce sont des profils particuliers.

Ingrid Bunel-Thomassin, entraîneur d’Alençon Volley

L’entraîneur de la City of Dukes s’est retrouvé face à un problème majeur lors des entraînements et des appels de match. Un manque présence Et l’intégration dans règles d’un groupe. « Alençon Volley sera très exigeant envers les futures recrues par rapport à ce que signifie la compétition », prévient-elle.

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« La compétition, c’est être présent aux entraînements et aux matchs, même si, à une date précise, il y a une fête de famille. Et c’est aussi gérer la frustration parce qu’on débute un match sur le banc ou qu’on ne joue pas beaucoup. Il existe des offres de loisirs et de compétition. Si vous participez à un concours, cela induit toutes ces contraintes. »

Des U18 prometteurs

Le groupe qui abordera la rentrée sportive en septembre n’a pas encore été décidé. Les résultats des examens n’ont pas encore été publiés et certains n’ont pas encore été réussis. Ingrid Bunel Thomassin le sait : « Les étudiants, fin mai-début juin, ne savent pas encore où ils seront. Mais je ne suis pas inquiet car il y a du potentiel chez les moins de 18 ans. »

UN génération prometteuse à l’écoute du technicien préfectoral : « Elle est arrivée la saison dernière. Ce sont pour la plupart des amis du même lycée. Nous les avions inscrits au championnat d’Honneur, mais comme ça s’est très bien passé, à la rentrée, les garçons joueront en Excellence. Ils sont quatre à s’entraîner régulièrement avec les seniors et parmi eux disputent des matchs. »

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