en promettant des primes aux médaillés olympiques, la Fédération internationale de boxe remet les gants au CIO

en promettant des primes aux médaillés olympiques, la Fédération internationale de boxe remet les gants au CIO
en promettant des primes aux médaillés olympiques, la Fédération internationale de boxe remet les gants au CIO
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Deux boxeurs aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021. UESLEI MARCELINO / AFP

En matière de provocation, l’International Boxing Association (IBA) fait preuve d’un certain talent. En guerre ouverte depuis plusieurs années contre le Comité international olympique (CIO), qui conteste l’intégrité de cette institution largement financée par le géant énergétique russe Gazprom, l’IBA a annoncé fin mai son intention de verser des primes aux médaillés des Jeux olympiques. Jeux (JO) Paris 2024. Une dotation qui devrait s’élever à 100 000 dollars pour chaque médaille d’or, 50 000 dollars pour l’argent et 25 000 dollars pour le bronze ; avec la même clé de répartition : la moitié de la prime au boxeur, un quart à son entraîneur et le dernier quart à sa fédération nationale.

« De plus, les athlètes vaincus en quarts de finale et ayant terminé cinquième recevront chacun 10 000 $, ce qui porte l’enveloppe globale à 3,1 millions de dollars distribués à plus de 100 boxeurs »» déclare Umar Kremlev, président de l’IBA et proche du président russe Vladimir Poutine, dans un communiqué publié le 29 mai.

Si elle met vraiment la main à la poche, l’IBA se montrerait plus généreuse que son homologue de l’athlétisme, la World Athletics, devenue en avril la première fédération internationale à vouloir récompenser les 48 médaillés d’or dans les épreuves d’athlétisme des JO 2024 avec une prime de 50 000 $. Cela crée également un précédent.

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« Nous donnons un exemple clair de la manière dont les fédérations internationales doivent traiter leurs championsdéclare Chris Roberts, directeur général de l’IBA. Il s’agit d’un véritable soutien accompagné d’actions concrètes, devenu rare dans le milieu sportif international. » En agissant ainsi, l’association contrarie le CIO, mal à l’aise au sujet des primes aux athlètes. Dans une interview accordée à l’Agence France-Presse en mai, le président du CIO Thomas Bach voyait dans le versement des gains aux champions une violation du principe de solidarité des fédérations internationales, invitées à “traiter toutes leurs fédérations membres et athlètes sur une base légale”.

“L’origine des fonds n’est pas clairement précisée”

L’annonce relayée par M. Kremlev a pour effet de tendre les relations déjà délétères entre les deux institutions internationales. En 2019, l’IBA, ébranlée par des scandales d’arbitrage et des problèmes financiers lors du mandat de Gafur Rakhimov – alors considéré par les États-Unis comme l’un des dirigeants du crime organisé ouzbek – avait été suspendue par le CIO. En juin 2023, elle est bannie du mouvement olympique à la suite d’un vote de la commission exécutive du CIO, la “zones d’inquiétude” n’ayant pas été élevé à ses yeux.

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