Publié le 7 juin 2024 à 09h40. / Modifié le 7 juin 2024 à 12h22.
La mort de Gino Mäder a ralenti certains de ses amis ou adversaires, qui l’ont croisé dans le peloton, jusqu’à sa mort le 16 juin 2023, suite à sa chute dans une descente du Tour de Suisse. « Un an après, le choc est toujours là, confie l’ancien champion national Robin Froidevaux. « J’ai réalisé qu’on pouvait mourir en faisant ce sport », confie Froidevaux, 25 ans, du Team Tudor. Maintenant, à la descente d’un grand col, quand je suis dans un groupe éloigné, je fais plus attention.
Le Vaudois a par exemple pris du retard lors du récent Tour d’Italie. “J’ai préféré perdre quinze secondes dans la descente sur le reste de mon groupe et rentrer au plat”, raconte-t-il. On ne peut pas risquer notre vie pour avoir quinze secondes de moins… » Froidevaux concède qu’il est moins prudent sur le plat, « quand un sprint se joue » et constate que le peloton des retardataires, « le gruppetto », continue de prendre des risques sur les descentes, afin d’éviter l’élimination. Mais il estime que la tragédie du Tour de Suisse 2023 a provoqué un début de « prise de conscience » chez ses pairs.
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