Sylvie Rochon veut faire invalider son verdict de culpabilité pour meurtre

Sylvie Rochon veut faire invalider son verdict de culpabilité pour meurtre
Sylvie Rochon veut faire invalider son verdict de culpabilité pour meurtre

Sylvie Rochon, reconnue coupable du meurtre de sa sœur, pourra demander à être libérée de prison après 12 ans d’emprisonnement. Cette femme de 53 ans, qui a exprimé ses regrets devant le tribunal, tente toujours de faire appel du verdict de culpabilité.

C’est ce qui ressort d’une audience tenue jeudi au palais de justice de Rouyn-Noranda.

Le juge de la Cour supérieure Jean-Louis Lemay a invité les parties à déterminer combien d’années Mme Rochon doit demeurer en prison avant de pouvoir demander une libération conditionnelle.

Sylvie Rochon, en larmes, était présente dans la salle lorsque la décision a été rendue en fin d’après-midi. Plus tôt dans la matinée, elle s’était adressée au magistrat pour lui exprimer ses regrets et demander pardon aux enfants et petits-enfants de sa victime.

Janvier2022. Denise était une femme de cœur, je n’aurais jamais souhaité pour elle une fin aussi tragique. », « texte » : « Je ne me souviens pas de ce qui s’est passé, dit-elle en larmes. C’est terrible ce qui s’est passé dans la nuit du 30 janvier 2022. Denise était une femme de cœur, je n’aurais jamais souhaité pour elle une fin aussi tragique.Je ne me souviens pas de ce qui s’est passé, dit-elle en sanglotant. C’est terrible ce qui s’est passé dans la nuit du 30 janvier 2022. Denise était une femme de cœur. Je n’aurais jamais souhaité pour elle une fin aussi tragique.

Sylvie Rochon, 53 ans, a été reconnue coupable du meurtre au deuxième degré de sa sœur Denise, à la suite d’un procès devant jury qui s’est terminé le 28 mars. Denise Rochon avait 64 ans lorsqu’elle a été tuée à son domicile de Rouyn-Noranda, le 30 janvier. 2022.

Toute ma vie, je regretterai cette soirée […]. Chaque jour de ma vie, je vivrai avec le regret d’avoir bouleversé toute une famille.

Une citation de Sylvie Rochon lors de son témoignage

Puis-je prendre trente secondes ? a demandé Mme Rochon à son avocate, Élise Pinsonnault, après avoir exprimé ses regrets. Me Pinsonnault s’est rangé à l’accord du juge avant de poser quelques questions à son client.

Mme Rochon a profité de son témoignage pour rapporter des traumatismes qu’elle affirme avoir subis, notamment des agressions durant son adolescence et à l’âge adulte.

Elle a également parlé de sa consommation de cocaïne et de ses efforts pour se libérer de sa dépendance. Elle a reconnu avoir bu le soir du meurtre avant de se rendre chez sa sœur alors qu’elle était alors en rechute depuis trois mois.

Le palais de justice de Rouyn-Noranda, où s’est tenu le procès de Sylvie Rochon.

Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier

Mme Rochon a été contre-interrogée par la procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Me Andrée-Anne Gagnon, qui lui a demandé des précisions factuelles.

Bon jugement, mais un appel

L’avocate de Sylvie Rochon, Élise Pinsonnault, a salué la décision rendue par le tribunal tout en précisant que son client avait recruté un autre avocat pour tenter d’invalider le verdict de culpabilité en appel.

ans ou onzeannées [avant de demander une libération conditionnelle], mais j’avoue que j’ai eu moins de chance avec dix ans à cause de la jurisprudence. Onzeans, j’aurais aimé, douzeil y a des années, c’est exactement ce qu’il devait faire », « texte » : « Le juge a rendu un excellent jugement. J’ai recommandé dix ans ou onze ans [avant de demander une libération conditionnelle], mais j’avoue que j’ai eu moins de chance avec dix ans à cause de la jurisprudence. Onze ans, j’aurais aimé, douze ans, c’est exactement ce qu’il était censé faire”}}”>Le juge a rendu un excellent jugement. J’ai recommandé dix ans ou onze ans [avant de demander une libération conditionnelle], mais j’avoue que j’avais moins de chance avec dix ans à cause de la jurisprudence. Onze ans, j’aurais aimé ; douze ans, c’est exactement ce qu’il était censé faireelle dit.

Je trouve le jugement particulièrement intelligent et fondé. Je suis impressionnée par ce juge à tous les niveaux, mais Mme Rochon fait toujours appel du verdict. Elle maintient toujours qu’elle n’a jamais eu l’intention de tuer sa sœur.

Une citation de Élise Pinsonnault, avocate de Sylvie Rochon, lors du procès devant la Cour supérieure

Lors de son procès, Sylvie Rochon a notamment plaidé la légitime défense, affirmant avoir été agressée par sa sœur, Denise.

Le procureur de DPCPMe Andrée-Anne Gagnon, se dit également satisfaite de la décision rendue, même si elle a privilégié un délai de 13 ans avant l’admissibilité à la libération conditionnelle.

Le juge a rendu, à notre avis, une décision qui respecte les principes de droit et qui prend en considération les circonstances aggravantes et atténuantes. Nous sommes satisfaitsmentionne Me Gagnon.

Le juge Jean-Louis Lemay a rendu sa décision fondée non seulement sur des principes juridiques mais également sur les déclarations des victimes quant aux conséquences du crime. Le jury avait proposé que Mme Rochon soit admissible à une libération conditionnelle dans un délai de douze ans, proposition qu’il a finalement acceptée.

Mme Rochon pourra demander une libération conditionnelle après douze ans d’emprisonnement, mais cela ne veut pas dire que sa demande sera acceptée, a rappelé le magistrat.

 
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