Le 12 novembre dernier, la direction des Oilers d’Edmonton a probablement procédé au changement le plus important de la saison.
Kris Knoblauch a pris les commandes de l’équipe après un début de saison désastreux (3-9-1) pour la formation de l’Alberta sous les ordres de Jay Woodcroft. Alors qu’il était entraîneur-chef du Hartford Wolf Pack dans la Ligue américaine, Knoblauch disposait de bons outils pour exceller avec les Oilers.
«Je m’attendais à ce qu’il réussisse à son arrivée, car il compte sur Connor McDavid et Leon Draisaitl, deux des meilleurs joueurs de la LNH», a expliqué le gardien des Rangers Louis Domingue sur Hockey360. Knoblauch est arrivé dans une situation où il a pu appliquer sa direction dès le départ. C’était une recette gagnante. »
Il n’était pas étranger à McDavid. Knoblauch a entraîné la star canadienne pendant trois saisons avec les Otters d’Érié dans la Ligue junior de l’Ontario (OHL).
Les Oilers ont connu une séquence de 16 victoires consécutives entre décembre et février. Il s’agit de la deuxième plus longue séquence de victoires de l’histoire de la LNH, à égalité avec les Blue Jackets de Columbus (2016-17). Cette séquence s’est déroulée en parallèle avec la contribution offensive de McDavid. Après avoir récolté seulement deux buts et huit passes décisives lors de ses 11 premiers matchs de la saison – un rythme anormal pour un joueur qui sortait d’une saison de 153 points – le n°97 a terminé la saison avec 132 points. , dont 100 passes décisives.
« Il a une présence très calme derrière le banc et dans le vestiaire. Nous avons vu lors des séries éliminatoires qu’il avait apporté des changements au gardien de but et ajusté le duo McDavid et Draisaitl. Il est capable de prendre les bonnes décisions au bon moment et ça se voit depuis le début de la série», raconte Domingue.
Ce dernier a joué pendant une saison et demie sous la direction de Knoblauch avec l’équipe agricole des Rangers. Le Québécois affiche une fiche de 38-20-12 avec la Meute des Loups depuis son arrivée pour la saison 2022-23.
« C’est très difficile de projeter un entraîneur de la AHL vers la LNH, parce que ce sont deux mondes différents. Dans la AHL, il faut souvent s’adapter avec la mentalité de l’organisation, analyse-t-il. Pour moi, ce n’est pas une surprise à quel point il réussit en ce moment, il s’agit d’être dans la bonne situation au bon moment. »
Le premier match de la finale de la Coupe Stanley débutera samedi à Sunrise, alors que les Panthers accueilleront les Oilers.
