Hughes, le meilleur jeune « quarterback » de l’histoire de la LNH ?

Hughes, le meilleur jeune « quarterback » de l’histoire de la LNH ?
Hughes, le meilleur jeune « quarterback » de l’histoire de la LNH ?

Un exploit absolument remarquable a été réalisé dans la LNH, mardi soir.

Le défenseur et capitaine de Canucks de Vancouver, Quinn Hughes, a récolté trois passes décisives dans une victoire de 5-1 contre le Canards d’Anaheim.

Hughes, qui a disputé le 376e match de sa carrière, a ainsi atteint la 3e place en termes de vitesse en atteignant le plateau des 300 passes décisives pour un défenseur dans l’histoire de la LNH. Les deux seuls défenseurs qui ont réussi à atteindre cette marque plus rapidement que lui sont Bobby Orr, en 346 matchs, et Brian Leetch, en 368 matchs.

Statistiquement, on peut donc affirmer qu’Orr, Leetch et Hughes sont les défenseurs qui maîtrisent le mieux l’art de distribuer la rondelle parmi les 757 défenseurs ayant disputé au moins 376 matchs au cours de la saison. LNH. Nous parlons ici de l’élite même d’un groupe d’hommes occupant la position la plus exigeante dans un sport dur et rapide, dans une ligue éminemment compétitive.

Ce n’est pas anodin.

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Pour moi, l’exploit le plus époustouflant de Quinn Hughes a été d’atteindre 300 passes décisives en un match de moins que Paul Coffey, le légendaire stratège de la Les pétroliers d’Edmonton.

Lors des 377 premiers matchs de sa carrière, Coffey était entouré de sept futurs membres du Temple de la renommée (il était huitième), dont deux des trois meilleurs buteurs de l’histoire de la franchise. LNH : Wayne Gretzky et Mark Messier. Et durant ces années bénies, le Les pétroliers ont franchi le plateau des 400 buts inscrits cinq fois au cours d’une saison.

Bref, les occasions de récolter des passes décisives n’ont pas manqué pour Paul Coffey. LE Les pétroliers a marqué en moyenne plus de cinq buts par match et a formé la machine offensive la plus irrésistible de l’histoire du hockey.

Bobby Orr, que certains considèrent encore comme le meilleur joueur de l’histoire, était également l’un des leaders d’une équipe offensive de premier plan. Au cours des 346 premiers matchs de son illustre carrière (fin des années 1960 et début des années 1970), le Bruins a marqué environ 3,8 buts par match.

Brian Leetch a pris ses premiers patins dans des circonstances similaires avec le Rangers de New York à la fin des années 1980. Son équipe était compétitive et a également marqué près de 3,8 buts par match.

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Tout cela nous amène à la question primordiale : que fait Quinn Hughes dans ce groupe de défenseurs exceptionnels, pour qui les portes du Temple de la renommée se sont automatiquement ouvertes ?

Orr, Leetch et Coffey ont débuté leur carrière sur les circuits de . En comparaison, Hughes a fait ses débuts sur un sentier de gravier. Au cours des cinq dernières saisons, Canucks a raté les séries éliminatoires à trois reprises. Hughes a également fait ses débuts professionnels à une époque où les systèmes défensifs sont beaucoup plus serrés et les gardiens de but plus efficaces qu’il y a 30, 40 ou 50 ans.

A côté des machines offensives évoquées plus haut, les Canucks par Quinn Hughes sont un peu trotteurs avec leurs 3,15 buts marqués par match.

Le fait que Hughes ait réussi à atteindre aussi rapidement le plateau des 300 passes décisives, dans un contexte beaucoup moins favorable, en dit long sur son talent de distributeur de rondelle. Cette statistique souligne aussi, dans ses grandes lignes, les immenses responsabilités offensives qu’il assume au sein de son équipe.

En fin de compte, la question se pose : Quinn Hughes est-il le meilleur jeune quarterback de l’histoire de la NFL ? LNH?

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Les lecteurs de cette chronique savent que refaire l’histoire des brouillons du LNH ce n’est pas vraiment ma tasse de thé. La plupart du temps, il s’agit d’un exercice futile car il n’y a rien de plus imprévisible que le développement d’un athlète de 18 ans. La compétence des recruteurs ne constitue donc pas 100 % de l’équation. Loin de là, en fait.

Refaire une traite dans une colonne équivaut donc souvent à revoir un tirage du Lotto Max.

À la radio, mercredi matin, le collègue Anthony Desaulniers rappelait toutefois que la situation actuelle du Canadien serait sans doute bien différente si, au repêchage 2018, l’organisation avait misé la 3e sélection sur Brady Tkachuk ou Quinn Hughes au lieu de choisir Jesperi Kotkaniemi.

Ce jour-là, on s’en souvient, la direction canadienne augmentait sa marge d’erreur et commettait une erreur cardinale en cherchant à combler un besoin criant au poste de centre. On parie normalement sur les meilleurs talents disponibles sans tenir compte de leur position.

En effet, si on avait respecté ce principe fondamental, quelque part dans l’organigramme du CH, on peut supposer qu’il y aurait sans doute une poutre supplémentaire sur laquelle appuyer la fameuse reconstruction.

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