On sait que le poste de gardien de but au hockey est l’un des plus difficiles à maîtriser dans tous les sports. Lorsque de nouvelles stars émergent, leurs réalisations méritent d’être soulignées.
Voici six gardiens que personne n’a vraiment vu venir, et qui, dans cette saison encore très jeune, sauvent la peau de leurs équipes respectives.
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Kévin Lankinen
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Imaginez qu’avant que Thatcher Demko ne soit jugé inapte à débuter la saison avec les Canucks de Vancouver, Kevin Lankinen n’avait pas encore de contrat. L’équipe britanno-colombienne a été obligée de tout miser sur l’inexpérimenté Arturs Silovs, mais une solution logique se dessinait.
Lankinen, qui n’a pas décroché de contrat après deux honnêtes saisons comme numéro deux à Nashville, a accepté l’offre des Canucks le 21 septembre. Malgré cette courte préparation avec sa nouvelle équipe, le Finlandais a accompli des miracles.
Le joueur de 29 ans a complètement éliminé Silovs de l’équation et est au sommet de la Ligue nationale de hockey dans plusieurs catégories grâce à une fiche de 6-0-2, une moyenne de buts alloués de 2,09 et un taux d’efficacité de ,923.
Même avec le retour éventuel de Demko, il sera difficile de le devancer dans la hiérarchie.
Anthony Stolarz
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Les Maple Leafs de Toronto tentent de tout concentrer sur Joseph Woll depuis plusieurs saisons, mais les blessures et les performances parfois fragiles n’ont pas joué en faveur du gardien de 26 ans.
C’est dans l’intention de brouiller les cartes que Stolarz est venu à la Ville Reine après avoir remporté la Coupe Stanley avec les Panthers de la Floride. L’Américain a dépassé les attentes avec sa fiche de 5-2-2, sa moyenne de 2,12 et son pourcentage d’arrêts de ,928.
Assistant de carrière jusqu’à présent, le géant de 30 ans peut enfin rêver d’un poste de numéro un. Il a également écrit la citation « Prouvez que les gens ont tort » derrière son casque. Cela veut tout dire !
Jake Allen
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Même s’il joue moins que Jacob Markstrom dans le New Jersey, Jake Allen maintient le rythme imposé par l’homme de confiance des Devils. L’ancien Canadien de Montréal connaît le succès depuis son arrivée à Newark et on voit des éclairs de ce qu’il a offert aux Blues de St. Louis une décennie plus tôt.
Allen a même enregistré deux blanchissages en cinq départs, et non contre de petits adversaires. Lundi, il a blanchi les Oilers d’Edmonton (sans Connor McDavid) et le 14 octobre, il a été le premier à imposer un revers à la dynamique équipe de l’Utah.
Lucas l’a compris
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En début de saison, Dostal permet aux Ducks d’Anaheim de garder la tête hors de l’eau, ce qui n’est pas une mince affaire. Le Tchèque ne devance que le prolifique Igor Shesterkin (.933) pour le taux d’efficacité, à .930.
L’émergence de Dostal a été observée pendant l’intersaison lorsqu’il a été élu meilleur gardien de but du Championnat mondial de l’IIHF, aidant ainsi la République tchèque à remporter la médaille d’or.
Disons que la blessure de John Gibson l’a aidé à s’établir chez les Ducks. Anaheim n’a pas besoin de chercher bien loin pour identifier son gardien du futur, surtout avec les mauvaises performances de Gibson ces dernières années.
Justus Annunen
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Depuis qu’Alexandar Georgiev a décidé d’ouvrir les vannes durant les premières semaines de la saison, l’Avalanche du Colorado s’est tourné vers son adjoint. Justus Annunen, qui n’avait pas 20 matchs d’expérience dans le circuit Bettman, s’est retrouvé aux avant-postes.
Le Finlandais de 24 ans a remporté cinq matches jusqu’à présent. Les « Avs », minés par les blessures, accordent beaucoup de buts, mais ils marquent aussi beaucoup. Cela aide tranquillement Annunen à gagner, même si Georgiev n’est pas complètement exclu.
Anton Forsberg
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Les Sénateurs d’Ottawa pensaient certainement avoir trouvé l’ingrédient manquant à leur recette du succès avec l’acquisition du gardien Linus Ullmark. Toutefois, l’ancien lauréat du trophée Vézina avec les Bruins de Boston tarde à démarrer.
Tranquillement, Forsberg a été beaucoup plus constant avec une fiche positive de 3-2-0, un pourcentage d’arrêts de ,910 et une moyenne de buts alloués de 2,65. Comme Jake Allen, il compte deux blanchissages derrière l’égalité.
Le Suédois a-t-il été trop vite écarté ? Une chose est sûre : Ullmark a un net avantage sur lui avec son contrat qui lui rapporte 8,25 millions de dollars jusqu’en 2029.
Mentions honorables : Elvis Merzlikins (Blue Jackets de Columbus) et Joel Blomqvist (Penguins de Pittsburgh)
