Lors du dernier match, Nick Suzuki a offert une performance qui a rendu les partisans du Canadien furieux.
En effet, malgré son statut de capitaine et de joueur clé, il était absent et avait l’air de « dormir sur des patins » lors de la défaite en prolongation contre les Flames.
Ce n’est pas seulement sa fiche de -2 qui laisse à désirer, mais son attitude sur la glace qui semblait nonchalante et sans réelle intensité, lors de longues séquences de jeu.
On est en droit d’attendre plus d’un leader de cette trempe, surtout dans une période de reconstruction où chaque match compte pour construire des bases solides.
En le protégeant, St-Louis fera régresser son capitaine. Suzuki a besoin d’être secoué pour qu’il se réveille le plus vite possible.
Ce qui ajoute à l’incompréhension, c’est la gestion des trios et du temps de jeu en prolongation. Pendant que de jeunes joueurs, pleins de potentiel et en quête d’expérience, attendent patiemment leur tour pour prouver leur valeur, ce sont Christian Dvorak et Mike Matheson qui débutent la prolongation.
Matheson, bien connu pour ses erreurs défensives, est pratiquement omniprésent en avantage numérique, tandis que Lane Hutson n’obtient que quelques secondes ici et là, souvent entouré de joueurs de soutien comme Brendan Gallagher, Alex Newhook, Joel Armia et Olivier Kapanen.
Ce choix de rotation en heures supplémentaires est difficile à justifier. Si l’objectif du CH est véritablement de miser sur le développement des jeunes et de tester les limites de ses talents, alors pourquoi accorder ces minutes cruciales à des vétérans qui n’incarnent pas l’avenir de l’équipe ?
Voir Dvorak et Matheson, joueurs aux performances souvent incohérentes, entamer la prolongation dans un contexte de reconstruction est tout simplement ridicule.
Karma a puni Martin St-Louis.
Vous êtes en reconstruction. Et vous démarrez Dvoral et Matheson en prolongation.
Suzuki a abandonné son entraîneur.
Quelle est la direction et la motivation de l’équipe. Le CH semble hésiter entre une véritable reconstruction et une sorte de nostalgie des joueurs établis, qui pourrait nuire à l’impact et à la progression des jeunes qui représentent l’avenir de l’organisation.
Martin St-Louis se dit un entraîneur moderne. Mais au fond, c’est un entraîneur d’autrefois.
Beaucoup trop « old school » pour avoir une vision d’avenir et des ambitions.
Décevant…