Mériame Terchoun, internationale suisse de 29 ans, a du mal. Elle n’a pas beaucoup aimé la réflexion de Timothé Cognat, accusant son équipe d’avoir endommagé la pelouse du Stade de Genève, lors du match Suisse-France, brillamment remporté par notre « Nati » féminine (2-1).
« Ah donc c’est notre faute (le terrain) si tu n’as pas pris de point. Cette excuse est un peu facile je pense, le terrain était déjà pourri avant et notre équipe a quand même gagné il y a deux jours”, a-t-elle écrit en story Instagram.
A l’issue de la rencontre entre le Servette et Lucerne (2-2) jeudi dernier, Timothé Cognat a répondu lors d’un entretien sur la chaîne de télévision Sport bleu. Pas du tout content d’avoir perdu deux points face aux Lucernois, il a expliqué cette contre-performance par l’état du terrain. Et elle l’était… mais pour les deux équipes.
Le milieu de terrain français de 26 ans a déclaré : « On joue sur un terrain, c’est catastrophique. On ne nous met pas dans des conditions… On fait venir les équipes deux jours avant un match. Cela n’a rien à voir, mais c’est frustrant. On voit que sur le terrain, c’est difficile de faire des jeux.
Et là, il fait référence au match Suisse-France, puisque les filles jouaient à Genève le mardi précédent. Comment interpréter ce coup de gueule ? Chacun aura son avis. Mais cette sortie a une part de vérité (la pelouse était épouvantable), et une part de maladresse. Après un mauvais match, ce n’est jamais une bonne idée de rejeter la faute sur quelqu’un d’autre.
Et surtout pas en équipe de Suisse, qui a dominé la France. Ce qui ne lui était pas arrivé depuis 22 ans.