Les échecs offensifs laissent un goût amer à New York

Les échecs offensifs laissent un goût amer à New York
Les échecs offensifs laissent un goût amer à New York

L’élimination des Rangers de New York, samedi soir, a confirmé que pour une 11e année consécutive, l’équipe championne de la saison régulière de la LNH n’allait pas être sacrée championne de la Finale de la Coupe Stanley.

Brillants durant la saison avec une moyenne de 3,39 buts par match, les Rangers ont été complètement muselés offensivement par les Panthers. En six matchs, New York a réussi à marquer plus de deux buts en une seule fois.

« C’était difficile de marquer. Nous n’avons pas généré les occasions de qualité que nous espérions. Ils n’ont pas donné beaucoup d’ouvertures. En fin de compte, c’était quelque chose que nous avions fait de manière constante toute l’année. Les matchs se sont décidés avec de faibles scores», a commenté l’entraîneur-chef des Rangers Peter Laviolette lors d’un court point de presse après l’élimination de son équipe.

Offensivement, les difficultés d’avantage numérique des Rangers ont également contribué à la sortie des New-Yorkais. Laviolette estimait que le système de jeu et l’agressivité des Panthers à court d’un homme donnaient du fil à retordre à ses hommes.

Dans l’ensemble, le succès des Rangers cette saison avait ouvert la porte à beaucoup d’espoir pour les Rangers avant leur parcours en séries éliminatoires. Certains jeunes joueurs comme Alexis Lafrenière ont joué un rôle plus important au sein de l’équipe, aux côtés de plusieurs vétérans qui ont rendu l’équipe mûre pour une longue série de séries éliminatoires.

«Nos joueurs se sont battus cette année, ils ont adhéré au plan et nous sommes arrivés jusqu’ici. C’est décevant. Quand on se lance dans une aventure comme celle-ci, on ne le fait pas seulement pour remporter quelques victoires. Nous le faisons pour aller jusqu’au bout. C’est décevant en ce moment par rapport à nos intentions toute l’année. Personne ne s’attendait à se retrouver de ce côté-ci de la médaille. Nous nous attendions à gagner un match ce soir et à revenir au MSG pour le match 7. C’est décevant. »

Le noyau sera toujours le même l’année prochaine, mais la direction devra prendre des décisions quant aux pièces qui deviendront agents libres. Il leur faudra également trouver une solution pour éviter que le gardien Igor Shesterkin ne se retrouve une fois de plus livré à lui-même, comme ce fut le cas à plusieurs moments de la série.

« Il y a tellement de joueurs qui sont venus et ont aidé. Nous avions construit une culture, une camaraderie… c’est de la merde de savoir que l’année est terminée, mais ce que nous avons construit est solide », a commenté Adam Fox.

 
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