« Le retour de la mi-temps est le tournant du match »

« Le retour de la mi-temps est le tournant du match »
« Le retour de la mi-temps est le tournant du match »

Le numéro 9 du Castres Olympique a livré un match solide pour permettre à son équipe de remporter un précieux succès face au Stade Français. Un succès qui laisse vivant l’espoir d’une qualification la semaine prochaine à Bayonne.

L’équipe a donné le sentiment de construire son match et d’être plus en contrôle que lors de ses dernières sorties. Est-ce aussi votre sentiment ?

Je suis d’accord avec ça. Nous avons appris de nos erreurs. Tout n’est pas encore parfait, on aurait pu marquer plus, surtout en première mi-temps. Mais oui, nous avons bien construit notre match arriver à dix minutes de la fin avec neuf points d’avance que nous avons su conserver. On a aussi réussi à ne prendre aucun carton et c’est quand même plus simple de jouer à quinze joueurs.

La défense étant l’une des principales forces du Stade Français, aviez-vous prévu de prendre des points ?

Oui, on a vu qu’au début c’était difficile de marquer des essais quand on était dans leur camp. Du coup, on a choisi de prendre les points car c’était impensable de passer autant de temps dans leur moitié de terrain sans pouvoir payer.

C’est toi qui as trébuché, chose rare cette saison. Pourquoi ce choix ?

La première pénalité était un peu lointaine et contre le vent. Je l’ai ressenti, alors j’ai choisi de le prendre. Je l’ai mis, ça m’a donné confiance alors j’ai continué. En réalité, rien n’avait été décidé d’avance. C’était un sentiment sur le moment.

Vous avez également inscrit un bel essai, celui qui a permis au CO de prendre le large. Pouvez vous le décrire?

Je reçois le ballon après bon travail de Vilimoni Botitu qui passe par terre et qui m’attend un peu, il me manquait les jambes pour pouvoir le suivre (rires). Après, c’est notre rôle de numéro 9 d’être au bon endroit au bon moment, de coller au ballon. Et souvent, quand on reste collé au ballon, on a la chance de marquer des essais. Il y en a un qui fait très bien ça en France, on l’appelle le ministre de l’Intérieur (rires). Mais il n’est pas le seul, de nombreux numéros 9 s’inspirent de lui désormais (Antoine Dupont, NDLR).

Le tournant du match selon vous ?

Sans doute le retour de la mi-temps, où le Stade Français était un peu sous pression et a concédé plusieurs penaltys puis un carton jaune et donc une infériorité numérique durant laquelle on a réussi à marquer un essai et à prendre dix points d’avance. Ça nous a fait du bien de prendre conscience de notre domination territoriale car j’ai trouvé que même en première mi-temps quand on était contre le vent, on était souvent dans leur camp. En seconde période, marquer en début de période nous a permis de prendre le large et nous a fait du bien. Les débuts de mi-temps nous ont souvent fait défaut ; pas cette fois et c’est bien.

Nous sentions que vous aviez le contrôle…

C’était une très bonne équipe du Stade Français, le classement et la qualité de leur saison le démontrent. Nous savions qu’il fallait rester « concentrés » jusque dans les années 80e minute parce qu’ils adorent se nourrir de chaussons. Je me sentais plus en contrôle que d’habitude. C’est plus facile quand on ne court pas après le score. Nous avons commis très peu d’erreurs, nous avons joué dans les bonnes zones, nos attaquants ont fait un super match. Tout cela mis ensemble, cela fait une grande différence dans la gestion.

La qualification est encore possible…

Oui, mais il ne faut pas regarder les autres, il faut se concentrer sur nous-mêmes, sur notre rugby. Nous ferons le calcul à la fin.

Vous étiez face à votre ancien partenaire Rory Kockott. Le match était-il spécial à préparer ?

Non, honnêtement, je l’ai abordé comme un autre match. La seule différence est que Rory a parlé tout le temps où il était sur le terrain. Mais je savais à quoi m’attendre. C’est un joueur qui sait très bien vous sortir du match. Il faut être très fort mentalement pour lui résister (rires). Je me suis concentré sur moi-même et sur le travail à faire pour l’équipe.

 
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