Ugo Humbert qualifie de courage pour le « der des ders » de Bercy

Ugo Humbert qualifie de courage pour le « der des ders » de Bercy
Ugo Humbert qualifie de courage pour le « der des ders » de Bercy
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Ugo Humbert lors de sa demi-finale face au Russe Karen Khachanov, à Bercy, samedi 2 novembre 2024. DIMITAR DILKOFF / AFP

La dernière fois que le public du Palais omnisports de Bercy a acclamé un de ses compatriotes en finale, Nicolas Sarkozy présidait encore aux destinées de la . Le 13 novembre 2011, Roger Federer remporte le seul trophée de bronze de sa carrière au Masters 1000 de Paris en anéantissant les espoirs de Jo-Wilfried Tsonga.

Dimanche 3 novembre, face à l’Allemand Alexander Zverev, Ugo Humbert tentera de devenir le quatrième Français à graver son nom au palmarès d’un tournoi qui vit ses toutes dernières heures dans cette enceinte emblématique – il migrera en 2025 à Nanterre ( Hauts-de-Seine). Samedi, le gaucher a fait tomber, au sens figuré et littéral, le Russe Karen Khachanov (21e mondial), vainqueur dans la capitale en 2018 (6-7, 6-4, 6-3).

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Le joueur de 26 ans a dû se montrer patient avant de profiter de sa première finale dans la catégorie la plus prestigieuse après quatre Grands Chelems. « Mais cette semaine, je ne m’attendais à rien, c’est pour ça que ça marche bien. Aujourd’hui c’était un peu plus difficile, tout était un peu plus forcé, sans doute [qu’il y avait] un peu plus de pression. Quand on trouve des solutions au plus profond de soi pour rechercher la victoire, il n’y a rien de mieux. » Le protégé de Jérémy Chardy glisse dans un sourire.

Dans le premier set, les deux joueurs dispersent à tour de rôle leur engagement. Après 1h13 d’échanges brouillons, Khachanov arrache finalement le jeu décisif. Humbert avait bien failli plier l’affaire (5-2) avant de s’effondrer presque littéralement. Après une semaine de génie et une débauche d’énergie émotionnelle, la fatigue (28 fautes directes en tout) se fait logiquement sentir.

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“Je donne tout et on verra”

La veille, il racontait un échange avec son psychologue suite à sa prestigieuse victoire contre Carlos Alcaraz en quarts de finale. “Elle m’a dit : “La fatigue c’est comme un nuage, ça passe.” J’en profite au maximum, je ne fais pas attention à la fatigue, je donne tout ce que j’ai et on verra. » Le dernier survivant du camp français n’a plus grand chose en réserve mais le vaillant Humbert s’accroche et revient à un set partout après avoir breaké son aîné (28 ans) au milieu du deuxième set.

Au troisième tour, c’est au Russe de faire les frais physiquement : il a appelé le kiné à 3-2 pour se faire masser la cuisse droite. De retour sur le terrain, il grimace à chaque mouvement, paralysé par des crampes. De l’autre côté, Humbert continue de lever le poing après chaque point et ” abus “ – comme il le dit lui-même – avec son slice de la main gauche, il sert à faire sortir son adversaire du terrain.

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