à Bercy, rien n’arrête Ugo Humbert, de retour sur le devant de la scène

à Bercy, rien n’arrête Ugo Humbert, de retour sur le devant de la scène
à Bercy, rien n’arrête Ugo Humbert, de retour sur le devant de la scène
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Ugo Humbert, lors de son quart de finale face à l’Australien Jordan Thompson, vendredi 1er novembre au tournoi de Bercy, à Paris. JULIEN DE ROSA / AFP

« Fais parler la foudre, Ugo ! “, apostrophé un spectateur de Bercy vendredi 1est En novembre, Ugo Humbert venait à peine d’entrer sur le court central du Palais Omnisports. Le dernier Français participant à la dernière édition parisienne du tournoi – le Masters 1000 se déplacera en 2025 à la Paris La Défense Arena de Nanterre (Hauts-de-Seine) – n’avait pas besoin d’être sollicité. Depuis qu’il est entré en lice, la détermination se lit dans ses yeux et s’entend dans ses râles : Messin est comme habité.

Dernière victime du gaucher ? Jordan Thompson (28)e mondial), sorti en quarts de finale (6-2, 7-6). Un premier set express (29 minutes), deux breaks, trois fois plus de coups gagnants : face à tant d’aisance insolente, l’Australien de 30 ans jetait des regards impuissants vers son clan tout en applaudissant son bourreau du jour.

Sous les yeux de Robert Pirès, le gaucher d’1,88 m avait encore besoin de renforcer son jeu dans le deuxième set, conclu au tie-break. Après deux balles de match expurgées à 5-4 et un break concédé au passage, Humbert « s’est transcendé pour remporter la victoire ». Comme cette défense exceptionnelle dans le jeu décisif où il a renvoyé deux smashs pour réaliser le minibreak, puis décoché un tir de passe et s’est mérité deux nouvelles balles de match, les yeux exorbités.

“Je suis prêt à tout, je joue avec mon cœur”

« Dès que je suis sur le terrain, je suis prêt à tout, je joue avec mon cœur, les solutions me viennent. Je ne suis jamais très inquiet, je joue en m’écoutant, avec un super ressenti. Je ne suis pas surpris de me voir à ce niveau mais je suis content que cela se produise maintenant. savors the protégé of Jérémy Chardy (ex-25e monde).

Depuis le début de Bercy, la chrysalide Humbert est en mue. Lui, le ” gentil “comme il l’a concédé cette semaine (sous-entendu “un peu trop”), est bien décidé à briser cette image lisse qui colle à sa raquette. Mardi, après sa victoire face à l’Américain Marcos Giron, le numéro 1 français n’a pas caché aux journalistes qu’il n’avait guère le goût d’avoir été relégué dans une courte annexe indigne de son statut.

Sur le terrain, le joueur de 26 ans n’hésite plus à prendre l’adversaire à la gorge, quel que soit son calibre. Jeudi, en huitièmes de finale, Humbert a fait la leçon (6-1, 3-6, 7-5) au numéro 2 mondial Carlos Alcaraz, quadruple vainqueur du Grand Chelem. Déclenchant coup gagnant après coup gagnant, lignes de passes et frappes chirurgicales, Humbert a éteint le panache tennistique de l’Espagnol, d’habitude si mortel, pour s’offrir « la plus belle victoire de [sa] carrière “.

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