Arrivé dans la capitale vaudoise cet été, le défenseur suisse Cédric Fiedler a inscrit ce mardi son premier but en Ligue nationale à l’arène vaudoise face à l’EHC Kloten. Au terme d’un match abouti, notre numéro 66 revient avec nous sur son intégration dans le vestiaire lausannois après plusieurs saisons passées en Amérique du Nord. Rencontre.
Un match référence face à l’EHC Kloten et une adaptation aux attentes du staff technique
Pour sa première saison en National League, Cédric Fiedler (23 ans) poursuit son apprentissage du monde professionnel en écoutant les consignes et les attentes de Geoff Ward et de son staff.
« Le match contre Kloten m’a vraiment fait du bien ! Je commence vraiment à prendre le rythme ici à Lausanne. J’ai l’impression qu’à chaque match, je comprends mieux ce que les entraîneurs attendent de moi. L’équipe a des attentes élevées et mon objectif principal a été d’adapter mon jeu au système. C’est un style différent, mais à chaque entraînement et match, j’apprends de plus en plus et j’apporte plus à l’équipe.
Pour mon but, j’étais au bon endroit et c’était incroyable de marquer. C’est le genre de moment où tout va dans le bon sens. La rondelle a rebondi lentement sur les jambières du gardien, et Paju était là aussi, alors merci à lui d’être là si mon tir n’est pas entré directement.
Un retour en Suisse après plusieurs années en Amérique du Nord
Cédric a débuté sa formation de hockey avec le mouvement junior EV Zug avant de s’envoler pour l’Amérique du Nord où il a joué deux saisons dans la USHL, puis quatre saisons dans la NCAA.
« Par où commencer ? Déjà d’un point de vue privé, Lausanne et sa région sont superbes, j’adore être ici. C’est un grand changement pour moi après toutes ces années aux Etats-Unis. La culture et surtout la langue sont différentes. Après, la ville est tellement magnifique que je prends beaucoup de plaisir à la découvrir et je commence à me sentir un peu chez moi ici. Je suis bien installé et j’ai tout ce dont j’ai besoin à proximité au quotidien.
En parlant de hockey, c’est aussi un grand changement. J’étais habitué au style nord-américain. Le jeu est souvent plus stratégique sur certains aspects, et le niveau de compétence est vraiment élevé. La NCAA est rapide et physique, avec beaucoup de jeunes qui cherchent à se démarquer, donc il y a une vraie intensité. J’apprends encore et je joue avec et contre des joueurs très expérimentés.
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