Rocket de Laval | Tout nage dans l’huile après un splendide mois d’octobre

Rocket de Laval | Tout nage dans l’huile après un splendide mois d’octobre
Rocket de Laval | Tout nage dans l’huile après un splendide mois d’octobre

(Laval) S’ils le pouvaient, Pascal Vincent et ses joueurs du Rocket de Laval exigeraient que le mois d’octobre 2024 dure 60 jours. Ou 90 jours. Ou qu’il est même éternel. Parce qu’ils en ont vécu une très belle.

Michael Lamarche

La Presse Canadienne

L’équipe de Laval a conclu ce premier mois de la saison 2024-25 de la Ligue américaine de hockey en battant les Comets d’Utica 3-2, mercredi soir, à la Place Bell.

À la suite de cette victoire, le Rocket se pavane avec une fiche de six victoires et une défaite, la meilleure de l’histoire de la franchise après sept matchs depuis son transfert au nord de la Rivière des Prairies avant la saison 2017-2018.

Le Rocket totalise cinq victoires de suite, soit une de moins que le record de la franchise lavalloise. Un record qui pourrait être égalé, puis battu, au terme des deux rencontres de l’équipe lavalloise contre les Bruins de Providence, vendredi et samedi, à la Place Bell.

Les statistiques positives ne s’arrêtent pas là. Le Rocket possède une fiche parfaite à domicile (4-0-0) et n’a jamais été mené après 40 minutes de jeu.

« Je pense que notre ADN est de travailler dur, mais au-delà de travailler dur, c’est collectivement. Nous réalisons le plan de jeu de la bonne manière. En backcheck et en avant, on ne donne absolument rien (à nos adversaires), et c’est fatiguant. C’est ce qui fait notre réussite», a analysé l’attaquant Xavier Simoneau après le match de mercredi.

Aussi, l’équipe lavalloise a remporté les cinq matchs qu’elle a disputés jusqu’à présent contre des rivaux de la section Nord, sans cèder un seul point de boni pour une défaite en prolongation ou en tirs de barrage.

« C’est ma troisième année ici et c’est la première fois que cela arrive. Je suis content», a déclaré Simoneau.

« Nous l’avons vu ; En fin de saison, ce sont des points qui sont très très très importants. De la façon dont nous commençons, ce sont des points bonus pour nous », a-t-il ajouté.

Bref, tout nage dans l’huile au Rocket, et un message commun s’est dégagé jusqu’à présent, qu’il vienne de Vincent ou de l’un ou l’autre de ses joueurs : tout le monde a adhéré à la philosophie mise de l’avant par le staff technique.

Invité à préciser quelle est cette philosophie, Vincent l’a fait en rendant hommage à ses joueurs et à l’unité dont ils continuent de faire preuve sur la glace, sur le banc et dans les vestiaires.

« Ils sont unis parce que ce sont de bonnes personnes et ils veulent faire les choses de la bonne manière. Ils achètent l’état d’esprit que nous voulons avoir. Ils achètent la ténacité, l’effort qu’il faut pour gagner des matchs de hockey ou, du moins, se mettre en position de gagner des matchs de hockey », a d’abord répondu Vincent.

« Les systèmes sont importants, mais il n’existe pas de système parfait et il n’existe pas de système imbattable. Ce qui est difficile à battre, c’est quand on a cinq gars qui vont sur la glace toutes les 30 secondes et qui travaillent en unité de cinq, offensivement et défensivement », a ajouté l’entraîneur-chef du Rocket.

«Ce qu’ils ont acheté, c’est l’état d’esprit, la façon dont on va porter le maillot du Rocket de Laval, comment on va jouer, soir après soir», a-t-il résumé.

Ces premiers succès peuvent surprendre si l’on prend en compte le fait que l’édition 2024-25 compte non seulement un nouvel entraîneur-chef, mais aussi une dizaine de joueurs qui étaient ailleurs qu’à Laval il y a un an.

A écouter Vincent, on comprend que la philosophie générale repose avant tout sur la gestion au quotidien.

« Nous avons un certain succès, oui. Il y a des raisons à cela. Nous devons conserver et protéger cela. Mais chaque match est comme un moment individuel. Je ne veux pas lier l’un à l’autre. Nous avons gagné aujourd’hui. Ce soir, je veux qu’ils en profitent. Mais demain, on recommence, et la machine doit continuer», a d’abord souligné l’entraîneur-chef du Rocket.

“Je ne les connaissais pas, ils ne me connaissaient pas non plus”, a ajouté Vincent en parlant de ses joueurs. C’est un effort d’équipe et ce n’est pas moi. C’est tout. C’est le staff technique, ce sont les joueurs, ce sont les thérapeutes, c’est tout le monde ensemble. La saison est encore très tôt, mais c’est un bon début, cela ne fait aucun doute. »

 
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