« La coupe mulet est la plus simple à réaliser ! » Malachi Hawkes, la pute australienne, parle de sa personnalité et de son parcours

« La coupe mulet est la plus simple à réaliser ! » Malachi Hawkes, la pute australienne, parle de sa personnalité et de son parcours
« La coupe mulet est la plus simple à réaliser ! » Malachi Hawkes, la pute australienne, parle de sa personnalité et de son parcours

l’essentiel
Dans l’ombre des grands, le jeune Australien continue son apprentissage, comme il nous le raconte avant le déplacement du Stade Toulousain à Bayonne dimanche (21h05). C’est justement sur la pelouse de l’Aviron Bayonnais, à l’été 2023, qu’il a fait ses débuts professionnels.

Pouvez-vous nous raconter les coulisses de votre arrivée à Toulouse ?

Je suis arrivée en décembre 2020. Je venais de terminer mes études secondaires environ un mois auparavant. J’avais signé quelques mois plus tôt, en mars. Alors tout au long de ma dernière année d’études, j’ai attendu de venir en . J’étais vraiment enthousiasmé par cette idée. Je ne connaissais pas vraiment le Stade, seulement un peu, mais quand je suis arrivé, c’était incroyable.

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Y a-t-il des recruteurs en Australie ?

Non, j’ai le même manager que les autres joueurs venus ici. Le club a dû voir une vidéo de moi ou quelque chose comme ça. Je n’ai pas tous les détails.

Richie Arnold vous a-t-il accompagné à votre arrivée ?

Oui, Richie et « Manny » (Meafou, NDLR). J’ai vécu avec « Manny » pendant trois ou quatre mois et il m’a beaucoup aidé. Ils étaient super. Beaucoup de gars l’ont été. Il y a ici un très bon groupe d’étrangers qui s’occupent de tout le monde. J’ai aussi une bonne relation avec David Ainu’u. Nous jouons au même poste en première ligne. David est toujours agréable à qui parler. Il peut aider et il est toujours heureux de le faire.

Vous souvenez-vous de votre coupe de cheveux à votre arrivée ?

Non (rires), mais je n’avais pas de coupe mulet. J’ai commencé à le porter pendant la période Covid. Quand j’étais en France, je ne pouvais pas aller chez le coiffeur. J’ai donc acheté des tondeuses et j’ai coupé mes cheveux moi-même. C’est comme ça que j’ai commencé à me coiffer.

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Font-ils partie de votre personnalité ?

Pas vraiment. Je pense que la coupe mulet est la plus simple à réaliser. Je peux le faire moi-même. Peut-être que ça fait partie de ma personnalité parce que c’est facile. Tout simplement.

Avez-vous commencé le rugby dès le début ?

Non. Quand j’étais petit, je jouais au rugby. Mais je n’étais pas très bon dans ce domaine. Je suis donc passé au XV. A 11 ans, je jouais en 6. À 13 ans, j’étais mis en première ligne parce que j’étais plus grand que les autres. A cet âge-là, j’étais un pilier droit. Quand je suis arrivée en France, je suis passée aux talons. Aujourd’hui, je peux faire les deux.

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Vous avez remporté beaucoup de titres avec les Espoirs. Qu’avez-vous appris de la mentalité toulousaine ?

À chaque match, nous espérons gagner. On n’aborde jamais un match en pensant qu’une défaite est possible. Voici l’important : c’est une équipe qui gagne. Les Espoirs, les pros… Tout le monde !

Joe Tekori, votre entraîneur chez les Espoirs, est-il devenu une sorte de « papa » pour vous ?

Oui, Joe aussi a été d’une grande aide. Il est comme l’oncle de tout le monde. Nous l’appelons tous « Oncle ».

Vous souvenez-vous du dernier Bayonne – Toulouse, en août 2023 ?

Bien sûr (sourire). C’était génial de jouer mon premier match. C’était fou. Je ne sais pas comment le décrire. C’était dur et amusant. Dès que j’ai commencé à jouer, j’ai réalisé que le niveau était beaucoup plus élevé, à la fois difficile et très rapide, mais j’ai vraiment apprécié.

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Votre famille vous suit depuis l’Australie malgré le décalage horaire (une dizaine d’heures de plus là-bas) ?

Ma mère et mon père regardent tous mes matchs. Même avec les Espoirs, ils veillent. C’est normal pour eux maintenant. Ils se lèvent à 2 heures du matin le samedi ou le dimanche pour me surveiller.

A Toulouse, la période de doublure est cruciale. Comment abordez-vous cela ?

J’espère que ce sera bien. J’ai hâte d’avoir l’opportunité de jouer. Quand c’est le cas, je veux le faire correctement. Je dois travailler dur pour avoir la chance d’entrer sur le terrain. C’est la principale chose à laquelle je pense en ce moment.

Marchand, Mauvaka, Baille… Quel rôle jouent-ils dans votre apprentissage ?

C’est génial parce qu’après la mêlée, ils disent ce qu’ils pensent, ce que vous auriez probablement dû faire mieux. Chaque fois que nous avons une séance de mêlée, c’est une belle opportunité d’apprendre.

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Qu’est-ce qui a changé pour vous depuis votre arrivée ?

Sur le plan sportif, je suis beaucoup plus concentré, plus sérieux dans mon travail. J’étais encore jeune et j’essayais de tout comprendre. Ici, je peux apprendre dans un très bon club. Le meilleur. Quant à ma vie personnelle, je l’apprécie vraiment. J’ai une petite amie française avec qui je vis. J’ai une belle vie. Je suis vraiment content.

 
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