La retraite fait peur à Marc-André Fleury

La retraite fait peur à Marc-André Fleury
La retraite fait peur à Marc-André Fleury

PHILADELPHIE | Marc-André Fleury pourrait-il être le Dominique Michel de la LNH? Celui qui repousse sa retraite à chaque saison ?

Puisqu’il s’agissait de la dernière année de son contrat, on s’attendait à ce que le Sorelois raccroche ses jambières au printemps dernier. Il a choisi de continuer.

En avril, il a signé un contrat d’un an avec le Wild. Au passage, il a assuré que la saison 2024-2025 serait sa dernière. Six mois plus tard, à quelques heures de remettre les pieds à Pittsburgh, quelle est la situation ?

« On ne sait jamais ce qui peut arriver dans la vie, mais je suis assez déterminé. Cela devrait être la dernière fois [que je joue à Pittsburgh] », a indiqué Fleury, rencontré dans le vestiaire visiteurs du Wells Fargo Center.

Évidemment, mardi, on risque de dérouler le tapis rouge dans la cité de l’acier, où le Québécois a disputé les 12 premières saisons de sa carrière, remportant au passage trois coupes Stanley.

Vidéo hommage, témoignages d’anciens coéquipiers. Ce sera peut-être une soirée spéciale. Un parmi plusieurs autres au cours de cette ultime saison.

« Il y aura des moments particuliers. Revenez ici [à Philadelphie]Par exemple. J’ai passé tellement de bons moments ici avec les Penguins. On a joué de gros matchs contre les Flyers, c’était une belle rivalité», a déclaré Fleury, qui fêtera ses 40 ans dans un mois.

« Ce sera certainement la même chose à Washington. Nous avons eu de belles batailles contre les Capitals. Contre les Rangers, à New York aussi. Et Montréal est toujours spécial», a-t-il déclaré.

Pas question de jouer extra

Reste à savoir si Dean Evason lui donnera le chemin des filets à ces occasions. Ce n’était pas le cas à Philadelphie. Depuis le début de la campagne, Fleury n’a participé qu’à deux des huit matchs du Wild.

A ce rythme-là, il conservera à peine un peu plus de 20 matchs cette saison, laissant le gros du travail à Filip Gustavsson. Ce n’est pas le chant du cygne auquel il s’attend.

« C’est parfait qu’il joue autant. Il est super bon depuis le début de la saison», a déclaré Fleury. « Peut-être que je jouerai moins que lui, ce n’est pas grave. Mais je ne veux pas repartir en me retrouvant sur le banc», a déclaré Fleury.

« J’adore jouer, c’est ce que je trouve agréable. Le sentiment de victoire quand on joue, c’est ce que j’aime », a-t-il ajouté.

Il a ressenti ce sentiment à 562 reprises en saison régulière au cours de sa carrière. Seul Martin Brodeur (691) a remporté plus de matchs. D’ailleurs, lorsqu’on lui demande de quoi il sera le plus fier à la fin de sa carrière, il hésite quelques secondes entre ses conquêtes de la Coupe Stanley et ce fait d’armes individuel.

«Le rêve, c’est toujours la Coupe Stanley», a-t-il finalement répondu. « Travaillez en équipe, gagnez en équipe. Faire la fête avec votre famille, vos amis, les gens qui vous ont soutenu et aidé, c’est magique. »

« Avoir pu jouer aussi longtemps, gagner autant de matchs, c’est une bonne chose. J’espérais jouer au moins un match dans la LNH pour réaliser mon rêve. Je ne pensais pas jouer avant 21 ans. J’ai de la chance de l’avoir fait », a-t-il poursuivi.

La vie à Vegas

La passion pour son sport est sans doute ce qui lui a permis de perdurer aussi longtemps. Mais il ne cache pas que l’inconnu, ce qui l’attend après son dernier match, a peut-être prolongé sa carrière de quelques saisons.

« Cela fait des années que je me demande ce que je vais faire après ma carrière. Je ne sais pas encore. C’est difficile de trouver quelque chose qui m’excitera autant que le hockey. »

« Le hockey est à peu près tout ce que je connais dans la vie, mais je ne veux pas faire de télévision ou d’autres types de médias. Ce qui est sûr, c’est que je jouerai dans une ligue de garage. »

Ne vous précipitez pas pour proposer votre ligue, car elle ne sera pas au Québec.

« Nous irons possiblement à Vegas pour les années scolaires et reviendrons au Québec cet été. Nous avons vraiment apprécié notre vie là-bas, avec le soleil tous les jours. »

Peut-on lui en vouloir ?

 
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