à Rennes les clubs ont du mal à suivre le boom des licenciés

à Rennes les clubs ont du mal à suivre le boom des licenciés
à Rennes les clubs ont du mal à suivre le boom des licenciés

C’est sans doute le revers de la médaille. Grâce aux Jeux Olympiques de Paris, certains sports ont connu un boom de fréquentation sans précédent à la rentrée. A Rennes, disent certains clubs, on atteint la « saturation ». C’est le cas de la section tennis de table du TA Rennes, l’un des plus grands clubs sportifs de la métropole. « Nous avons 260 licenciés pour une salle unique de huit tables et, parce que nous souhaitons accueillir nos adhérents, nous ne pouvons pas avoir plus de 20 joueurs par séance », explique David Bodiguel, entraîneur du TA Rennes.

Pour faire face à cet afflux inhabituel, il a dû s’adapter. Et cette saison deux horaires supplémentaires ont été créés, le mercredi et le samedi matin. « Cela nous permet d’accueillir plus d’enfants, mais nous avons quand même été contraints de refuser les inscriptions parmi les activités récréatives des jeunes et des adultes. Nous sommes à notre meilleur.”

Moins de formation, mais une licence moins chère

Au CPB Rennes, la plus grande association sportive rennaise, le tennis de table connaît également un essor, avec une cinquantaine d’adhérents supplémentaires. Même s’il n’a pas été contraint de refuser l’adhésion à cette discipline, le Cercle Paul Bert a constitué des groupes plus larges. Mais François Almange, directeur du CPB Rennes, le sait, cette année il refusera plus de monde que l’an dernier. « Nous avions rejeté 4 700 candidatures en 2023. Cette année, il y en aura davantage. En volley-ball et basket-ball, nous étions déjà presque pleins avant les JO. » Dans le secteur du handball, qui connaît une hausse de 10 %, notamment parmi les loisirs pour adultes, le CPB manque de places en salle de sport. « Nous avons donc dû baisser le prix de la licence pour certains et ne leur proposer qu’une seule séance de formation par semaine au lieu de deux. »

Le problème est le même dans les dojos. « Cette année, nous compterons plus de 100 membres pour notre section de judo, même si nous avions déjà battu notre record la saison dernière. Nous essayons d’avoir des créneaux supplémentaires avec la ville de Rennes car ce n’est pas suffisant, souligne François Almange. Nous nous sommes retrouvés avec 80 pratiquants en même temps dans un dojo en septembre. »

Des cours découverte pour accueillir ceux qui ont échoué

En natation, c’est encore plus fort, une centaine de jeunes supplémentaires l’ont rejoint. De trop pour accueillir le montant Léon Marchand. « Nous avons organisé des stages découverte pour ceux que nous ne pouvions pas accueillir. Lorsque la piscine de Villejean sera achevée nous pourrons penser à développer l’activité. Pour l’instant, nous nous adaptons. Et les cours permettront aux enfants de savoir s’ils aiment vraiment nager. »

Car si le boom est réel, rien ne dit qu’il durera. « Aujourd’hui, nous avons beaucoup d’enfants qui ont vu Alexis et Félix Lebrun aux JO, mais nous allons en perdre certains », pense David Bodiguel, de la section tennis de table du TA Rennes. Si la dynamique se poursuit, il y aura du travail à faire sur le front des infrastructures, mais il faudra d’abord voir comment cela évolue. »

Maroc

 
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