Le Marathon du Cher aura désormais lieu le deuxième week-end d’octobre. En 2025, ce sera donc le 12 octobre. En juin dernier, l’événement réunissait 1 704 coureurs pour les trois épreuves (10 km, semi-marathon et marathon). Son budget a été revu légèrement à la baisse à 167 000 euros (dont 35 000 euros du département du Cher). Les communes de Mehun-sur-Yèvre et Foëcy deviennent partenaires, mais contrairement à une option qui avait été faite, la course continuera à partir de la cathédrale de Bourges pour arriver à Vierzon. Il avait été envisagé d’inverser le sens de la course d’une année sur l’autre, mais cela pose des problèmes pour respecter la sacro-sainte distance de 42km et 195 mètres dans le sens Vierzon-Bourges, expliquent les organisateurs.
Les courses auront désormais lieu en octobre, car le calendrier est déjà très chargé en juin dans la région, avec notamment de nombreux trails. En octobre, la réunion s’intégrera mieux dans le calendrier en coursestime Franck Bonnaud, de la Fédération d’athlétisme du Cher, en charge de ce marathon : «Nous voulions faire un marathon d’automne qui aura lieu un dimanche sur deux en octobre. Il fera plus frais qu’en juin et le temps devrait encore être doux. Nous serons également moins en concurrence avec d’autres rencontres régionales ou locales. Nous avons également revu l’arrivée à Vierzon car de nombreux concurrents nous ont fait part de leur volonté de franchir la ligne d’arrivée plus rapidement après avoir quitté le parcours du canal de Berry. Certains ont estimé qu’il y avait trop de virages, trop de redémarrages. Nous ferons donc un peu plus de distance à Bourges, juste après le départ. Et nous espérons labelliser l’année prochaine la course pour qu’elle soit qualificative aux championnats de France de marathon et semi-marathon.
Vincent Minvielle a couru le marathon du Cher en 2 heures et 40 minutes. Le coureur du Cher a apprécié cette course : «D’abord parce que c’est à la maison. J’ai pu apprécier l’organisation qui a été au top avec des ravitaillements tous les cinq kilomètres. C’est une course à taille humaine. Sur les grands marathons, il faut arriver plusieurs dizaines de minutes à l’avance pour être dans les sas, etc. Là, on peut arriver un peu au dernier moment puis repartir. Je suis aussi content de la nouvelle date, à l’automne, en début de saison. Cette année, en juin, vers la fin, il commençait à faire chaud. Les changements qui ont été présentés vont dans la bonne direction. L’événement a une belle carte à jouer et peut attirer notamment des coureurs franciliens. Nous ne sommes qu’à deux heures de Paris.
La première édition a été remportée le 9 juin par Guillaume Ruel en 2 heures 30 minutes et 14 secondes. Sylvie Torremonell est la première femme en 2 heures 47 minutes 07 secondes. 300 bénévoles sont mobilisés pour la rencontre.
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