La Fifa s’est exprimée lundi, un peu plus d’une semaine après que la Cour européenne de justice s’est prononcée en faveur de Lassana Diarra dans le conflit sur les règles régissant les transferts.
Si c’était une réaction attendue, la révolution attendra. Ce vendredi 4 octobre, la Fifa a perdu son bras de fer avec Lassana Diarra. Selon un arrêt rendu ce jour-là par la Cour de justice de l’UE, certaines règles régissant les transferts entre clubs sont « contraires » au droit de l’Union européenne et « de nature à entraver la libre circulation » des footballeurs professionnels. La réponse de la Fifa à cette « défaite » sur le terrain judiciaire était donc très attendue. L’information est sortie ce lundi dans un communiqué.
L’instance internationale annonce qu’elle va “entamer un dialogue concernant l’article 17 du règlement relatif au statut et au transfert des joueurs”. Dans les prochains jours, elle consultera les parties prenantes pour connaître leur avis sur les ruptures de contrats « sans juste motif » en vue d’éventuelles modifications.
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La révolution n’est pas pour demain
“La Fifa a l’intention de développer davantage le cadre réglementaire du football, en tenant naturellement compte des avis de toutes les parties concernées”, a déclaré Emilio García Silvero, directeur de la division juridique et conformité de la Fifa, dans un communiqué. « La Fifa estime que la décision concernant le dossier ‘Diarra’ représente une opportunité pour poursuivre la modernisation de son cadre réglementaire, qui est l’un des objectifs fixés par le président de la Fifa depuis 2016 (Gianni Infantino). La Fifa va désormais ouvrir un dialogue avec les principales parties prenantes sur cette question afin de déterminer quelles conclusions doivent être tirées de la décision sur l’affaire “Diarra” et quels changements apporter à l’article 17. » La révolution n’est donc pas pour demain.