Nadal, sa touchante confession avant Roland-Garros

Nadal, sa touchante confession avant Roland-Garros
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Victorieux dès son premier tour à Rome ce jeudi, Rafael Nadal ose se projeter vers Roland-Garros. Tout en confiant ses appréhensions.

Ce fut laborieux, mais Rafael Nadal est venu à bout du Belge Zizou Bergs ce jeudi au premier tour du tournoi de Rome (4-6, 6-3, 6-4). A la fin du match, le Majorquin s’est présenté à la presse pour faire le point sur son trois dernières semaines sur le circuit. Avec du positif, bien sûr, mais aussi l’aveu de ses craintes profondes. Comme un verrou à briser d’ici Roland-Garros.

La plus grande amélioration est que je continue à jouer. C’est la chose la plus importantemurmure l’Espagnol de 37 ans, relayé par L’Equipe. En plus de ça, je sers bien mieux qu’à Barcelone. J’ai aussi l’impression d’être plus rapide. Parfois, je joue trop loin de la ligne de fond. C’est quelque chose que je dois améliorer. Je dois organiser un peu mieux ma position sur le terrain qu’aujourd’hui… »

“Il est temps de pousser”

Ce constat fait, Rafael Nadal sait qu’il lui faudra pousser la machine encore plus, jusqu’à ses ultimes limites si possible alors que Roland-Garros approche à grands pas (du 26 mai au 9 juin). ” Si quelque chose arrive, quelque chose arrive. J’ai Roland Garros dans seulement deux semaines et demie, alors… Il arrive un moment où je dois me prouver que je suis capable de pousser mon corps jusqu’à la limite nécessaire pour me sentir prêt pour ce qui s’en vient. […] J’ai besoin de perdre cette peur. Des matchs comme aujourd’hui m’aident. Parfois, j’avançais plus vite, d’autres fois non. Je dois m’y habituer, prendre ce risque. Si quelque chose de grave arrive, nous l’accepterons. Mais il est maintenant temps d’agir. Je me sens plus prêt à essayer qu’avant. »

Je dois essayer de jouer à 100%, insiste-t-il. Je dois libérer une petite peur que j’ai sur certains clichés. À Brisbane (en janvier, ndlr), J’ai eu une déchirure à l’endroit où j’ai été opéré l’année dernière. Avec cette opération, une partie importante de mon tendon psoas a dû être retirée et je dois maintenant travailler beaucoup plus qu’avant de nombreux muscles qui l’entourent. Il faut adapter ces muscles à cette nouvelle configuration, trouver le bon moment pour ça, mais je n’ai pas vraiment ce temps. C’est le problème. »

 
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