« La seule chose sur laquelle nous devons nous concentrer, c’est le maintien » en Pro D2

« La seule chose sur laquelle nous devons nous concentrer, c’est le maintien » en Pro D2
« La seule chose sur laquelle nous devons nous concentrer, c’est le maintien » en Pro D2

l’essentiel
En avril 2024, Noa Kanika, troisième ligne de l’US Montauban, n’a manqué aucun match de son équipe en Pro D2. Il est donc logique de le revoir sur la feuille de match vendredi 10 mai 2024 contre Mont-de-Marsan (19h30), pour la 29e et avant-dernière journée de championnat.

En faisant ses valises à l’US Montauban à l’été 2023 en provenance du Stade français, Noa Kanika espérait gagner du temps et s’imposer dans le rugby professionnel. Après un début de saison perturbé par les blessures, le jeune troisième ligne (21 ans) enchaîne dans cette année 2024, notamment en avril où il n’a raté aucun match de Pro D2. Elle se poursuit vendredi 10 mai 2024 contre Mont-de-Marsan, pour le dernier match du mythique bol Sapiac, avant sa rénovation.

Quel sentiment ressentez-vous après le match à Colomiers (24-20) ? Déception à cause de la défaite ou fierté compte tenu du scénario et du point de bonus défensif ?

Un mélange des deux. Ramener un point d’un derby disputé à 14 à Colomiers, c’est quand même quelque chose de fort. Nous avons fait un super match même s’il y a eu beaucoup d’imperfections. On ne sort en aucun cas la tête sous l’eau. Nous avons montré que nous avions du cœur et que nous pouvions jouer. Il y a aussi de la fierté, oui.

Dans le jeu, que manquait-il pour remporter la victoire ?

Précision dans les derniers gestes. On fait des tests qu’on peut éviter, il y a aussi forcément des faits de jeu.

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Que se dit-on quand on est réduit à 14 ans, très vite ?

De toute façon, nous n’avions pas le choix. On a reçu un carton rouge, on va resserrer, on connaît nos capacités. On s’est juste dit qu’il fallait faire avec. Vous n’avez pas besoin de réfléchir, avancez. Nous avions quelque chose à faire et quelque chose à gagner honnêtement.

Quel état d’esprit prédomine ?

Nous ne pensons qu’à la victoire. Jouez dur, soyez forts, jouez bien notre jeu et gagnez simplement.

C’est le dernier match à Sapiac de la saison, ça change quelque chose ?

C’est un match à fort enjeu, le dernier devant nos supporters, oui. Nous sommes tous excités et nous voulons seulement continuer à réaliser de bonnes performances et voir que cela porte ses fruits.

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C’est aussi la dernière fois que vous jouerez à Sapiac avant les gros travaux de rénovation. Est-ce que ça change quelque chose à l’ambiance ?

C’est ma première année à Sapiac donc je ne me sens pas forcément comme les gens d’ici. Mais on ne l’appelle pas « le bol » pour rien ! Personnellement, c’est une grande fierté pour moi de jouer ce dernier match dans cette configuration. C’est juste une précipitation, mais maintenant nous ne pouvons plus attendre jusqu’à vendredi.

La relégation est-elle un sujet tabou ?

Je pense que nous avons tous cette appréhension au fond de notre esprit. Mais nous n’en parlons pas. La seule chose sur laquelle se concentrer est la victoire et le maintien. C’est tout ce qui compte pour nous. Nous prenons jeu par jeu.

A titre personnel, quel bilan tirez-vous de votre saison ?

J’ai eu une année assez compliquée, avec quelques blessures qui m’ont ralenti. Mais dans l’ensemble, je suis content, surtout de continuer en ce moment, cela montre la confiance du staff que j’essaie de redonner du mieux que je peux.

Il y a aussi une certaine émulation en troisième ligne avec Corentin (Cularis) et Kyllian (Ringuet). Est-ce que cela aide sportivement et mentalement d’avoir cette connexion entre vous ?

Nous sommes tout le temps ensemble, même en dehors du terrain. On se relève un peu pour montrer qui est le meilleur…

Alors, qui est le meilleur des trois ?

(Il rit) Je ne dirai rien ! Mais c’est bien. Il n’y a pas de mauvaise concurrence entre nous, bien au contraire ! Tout le monde est content les uns des autres donc c’est cool.

Est-ce que ça évite aussi d’être seul d’être entouré d’amis sur le terrain ?

Nous partageons également beaucoup de moments avec les plus grands qui nous apportent également expérience et conseils ! Mais il y a une plus grande facilité d’ouverture avec Corentin et Kyllian. On parle beaucoup entre nous, il y a des échanges donc sur le terrain, ça se ressent définitivement !

 
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