Joel Embiid, l’homme le plus détesté de la NBA ? – .

Joel Embiid, l’homme le plus détesté de la NBA ? – .
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Il n’y a pas qu’en que Joël Embiid attise les inimitiés. Si en France, sa décision de jouer pour les Etats-Unis plutôt que de rejoindre les Bleus avait eu du mal à se concrétiser, la divulgation, par RMC, de la lettre qu’il aurait adressée à Emmanuel Macron pour demander la nationalité française en 2017, a mis un terme à sa décision. pièce dans la machine. Outre-Atlantique aussi, le pivot commence à se faire toute une liste d’ennemis. C’est que son attitude lors du premier tour des Playoffs entre Philadelphie et New York le place souvent dans la catégorie des incidents, et parfois des très mauvais gestes.

Internet n’est pas très indulgent et lorsqu’un Joel Embiid au sol a attrapé le mollet de Mitchell Robinson pour l’empêcher de monter au dunk, au risque de le blesser (ce qu’il a « réussi » à faire), certains ont rappelé que le Le pivot des Sixers avait à son actif une longue liste de coups bas, des gestes qui apparaissent mal maîtrisés aux yeux de ses fans et franchement volontaires aux yeux des autres. Robinson, et même lors du Game 4 ont ajouté leurs noms aux côtés de Grant Williams, Jaylen Brown, John Collins, Marcus Smart, Giannis Antetokounmpo et d’autres… Le rappel est aussi cruel qu’incontestable.

Moqué pour ses larmes

Comment expliquer alors que jusqu’à présent, et sans dire que le numéro 33 de Philadelphie jouissait d’une image impeccable, il passait facilement pour un bon joueur, parfois coupable d’avoir perdu son sang-froid ? Joel Embiid, c’est ce pivot technique qui doit se battre avec un corps fragile qui l’a contraint à rater ses deux premières saisons NBA, ce gamin talentueux arrivé tard au basket, ce MVP de la saison dernière qui tente année après année de mener ses Sixers au sommet. titre.

On s’est moqué de lui pour ses larmes après un match 7 qui a vu Kawhi Leonard le crucifier pour les Raptors de Toronto en 2019. Embiid était sur la photo mais du mauvais côté de la gloire, comme toujours, mais quand une star comme lui casse la coquille, il est rarement critiqué pour cela. On s’est parfois demandé s’il avait ce qu’il fallait – dans la tête, pas dans les mains – pour aller jusqu’au bout des Playoffs NBA, son ennemi juré. Et comme il est la principale menace adverse, certains publics aiment le détester, comme celui de New York qui fait beaucoup de bruit pour (ou plutôt contre) lui au Madison Square Garden, comme à Philadelphie, ce qui a pas mal agacé la star. peu, dehors même à la maison.

Entre performance folle et mauvais gestes

L’agacement est un thème qui revient de plus en plus pour Joel Embiid, jamais le dernier à se plaindre sur le terrain, ni à accentuer certains chocs pour se faire siffler, un sport très courant chez les stars NBA. Sa tragédie est d’affronter des Knicks qui ont les caractéristiques de l’équipe favorite, alors que les siens ont tellement déçu sous différentes formes, et avec lui comme fil conducteur, qu’un énième road trip plairait davantage à l’équipe. majorité que l’inverse. Face à New York, et avec l’influence médiatique de la Big Apple, tout est vu à travers un miroir grossissant.

Ainsi, même sa manière de répondre aux journalistes, tête baissée ou avec des lunettes de soleil, a été analysée. Il a dû répondre qu’il souffrait d’une paralysie faciale, expliquant qu’elle s’accompagnait de migraines et touchait son côté gauche. Un aveu qu’il a fait après avoir inscrit 50 points dans une performance folle (en seulement 19 tirs) pour remettre sur les rails son équipe, qui avait laissé filer les deux premiers matches. Depuis dimanche, les Sixers sont menés 3-1 lors de leur série du premier tour et le duel de mardi soir sera pour eux un match « à vie ou à mort ».

Joel Embiid avait pourtant promis, à l’issue du match 2, que son équipe se qualifierait quatre victoires à deux malgré les décisions arbitrales contraires. Jouant la victime d’un complot, il avait osé faire une telle annonce, toujours périlleuse mais l’homme à la triple nationalité ne recule pas devant grand-chose au point d’utiliser parfois des méthodes qui peuvent déplaire. Il n’a pas tenu sa promesse cette fois-ci et ses adversaires le lui rappelleront tôt ou tard.

 
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